par RFI
Article publié le 18/08/2009 Dernière mise à jour le 18/08/2009 à 21:54 TU
Un barrage de police dans le périmètre de l'ambassade de France à Nouakchott, le 8 août 2009, après l'attentat-suicide.
(Photo : AFP)
La revendication est accompagnée d'une photographie du kamikaze, Abu Obeida al-Basri, en habit traditionnel, et une arme à la main, la photographie a été prise en plein désert. Le texte affirme qu'il avait rejoint al-Qaïda au Maghreb islamique, il y a un an, et qu'il avait exprimé le désir de devenir « un martyr ». Selon AQMI, le kamikaze n'a pas réussi à entrer dans l'enceinte de l'ambassade en raison de la présence d'une barrière.
L'ambassade de France à Nouakchott est effectivement en plein travaux depuis plusieurs semaines, pour sécuriser sa porte d'entrée. Et c'est plus loin, le long d'un autre mur du périmètre français, que le Mauritanien a déclenché sa ceinture d'explosif.
Selon la presse mauritanienne, le kamikaze est issu d'une famille modeste de quatre enfants. Né en 1970, selon l’hebdomadaire mauritanien La Tribune, daté du 17 août, Abu Obeida al-Basri a raté trois fois le baccalauréat et le concours de la gendarmerie, avant de fréquenter avec assiduité les mosquées de la capitale et de disparaître un beau jour, sans rien dire. Jusqu'au début de ce mois d'août.
Après l'attentat du 8 août, le ministre mauritanien de l'Intérieur de l'époque, Mohamed Ould R'Zeizim, avait indiqué que le kamikaze était un Mauritanien « recruté par les salafistes » et entraîné « dans des camps » situés dans le Sahara.
Conseiller spécial de Geos et ancien responsable de la lutte anti-terroriste à la DST
« Ce sont des gens qui sont de retour de formation et qui vont être activé en fonction des instructions de leurs émirs ».
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