par RFI
Article publié le 03/09/2009 Dernière mise à jour le 03/09/2009 à 02:57 TU
Le président Mamadou Tandja ne s’est pas déplacé à Tripoli pour les seules cérémonies du 40e anniversaire de l’accession au pouvoir du colonel Kadhafi. Il est aussi venu pour évoquer avec le médiateur libyen les négociations avec la rébellion touareg.
Depuis le printemps, ces négociations sont au point mort et sur le terrain, les rebelles du Front patriotique nigérien (FPN) qui ont accepté le désarmement attendent toujours une intégration. Quant aux deux autres forces, le Mouvement des Nigériens pour la Justice (MNJ) et le et le Front des forces de redressement (FFR), elles se disent toujours ouvertes à des négociations, mais à certaines conditions.
C’est dans ce contexte que l’état-major du MNJ a décidé de faire le ménage à sa tête. Selon des cadres militaires et politiques du Mouvement des Nigériens pour la justice, Aghali Alambo a trahi son mouvement. Installé à Tripoli depuis des mois, il s’est isolé de sa base et de ses proches, privilégiant ses propres intérêts. Selon ces mêmes cadres, c’est à cause de lui que de nombreux combattants ont quitté le mouvement.
La direction du MNJ dit vouloir installer un nouveau président, intègre et visionnaire, afin de porter les revendications politiques du peuple touareg. Le MNJ se dit prêt, dans ces conditions, à reprendre les négociations avec le pouvoir nigérien.
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