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3e vote ce samedi : l'Egyptien Farouk Hosni reste le favori

par  RFI

Article publié le 18/09/2009 Dernière mise à jour le 18/09/2009 à 22:41 TU

Le siège de l'Unesco, à Paris.(Photo: AFP)

Le siège de l'Unesco, à Paris.
(Photo: AFP)

Le Conseil exécutif de l'Unesco a échoué une nouvelle fois vendredi soir à désigner un nouveau directeur général de l'organisation. Au deuxième tour du scrutin, aucun candidat n'a obtenu la majorité requise des suffrages exprimés par les 58 membres de l'instance dirigeante. Un troisième tour aura lieu samedi. L'Egyptien Farouk Hosni reste le favori.

Le ministre égyptien de la Culture, donné favori de cette élection, n'est toujours pas parvenu à recueillir la majorité absolue des suffrages. Farouk Hosni, 71 ans, a toutefois obtenu 23 des 58 voix contre 22 au premier tour jeudi. Il devance largement l'Autrichienne Benita Ferrero-Waldner, commissaire européenne aux Relations extérieures (9 voix contre 7 la veille), la candidate bulgare Irina Bokova (8, sans changement) et l'Equatorienne Ivonne Baki (8 contre 7 la veille).

D'intenses transactions avaient eu lieu, vendredi, entre les délégations européennes pour tenter d'aboutir à une candidature unique pour contrer le candidat égyptien, dont la victoire ne paraissait plus si assurée. Mais les neuf candidats sont pour l'instant restés en lice.

Toutefois, même si un troisième tour puis un quatrième auront lieu samedi et lundi, il faudra probablement attendre mardi et l'ultime vote pour connaître celui ou celle qui succédera comme directeur général de l'Unesco au Japonais Koïchiro Matsuura. Cette fois, seuls les deux candidats en tête seraient dans la course.

Polémique

Parallèlement, la polémique sur les propos antisémites tenus par Farouk Hosni, qui avait promis de brûler les livres en hébreu qu'il trouverait dans les bibliothèques égyptiennes, se poursuit. Le grand rabbin de France, Gilles Bernheim, s'est dit ainsi « bouleversé » à l'idée que le candidat égyptien puisse prendre la tête d'un lieu de culture universelle.

Mais pour contrer sa candidature, il faudrait que les Européens se mettent d'accord sur un candidat de remplacement. Or, pour des raisons politiques, la France soutient l'Egypte, acteur clé pour la relance de l'Union pour la Méditerranée, chère au président Nicolas Sarkozy.

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