par RFI
Article publié le 19/09/2009 Dernière mise à jour le 19/09/2009 à 16:11 TU
A une semaine du sommet du G20 de Pittsburgh, la Principauté de Monaco dit être en mesure de satisfaire aux critères internationaux requis par l'OCDE pour sortir de la « liste grise » des paradis fiscaux. Pour y accéder, il faut signer des accords de coopération fiscale avec un minimum de 12 Etats. Sur la liste, il y a les Etats-Unis, la France mais aussi une série d'Etats réputés pour leur opacité bancaire.
Très active sur la transparence financière, Oxfam parle de comptes d'apothicaire : « La réputation de ces Etats n'est plus à faire ». Au sein de la Principauté, l'ensemble des dirigeants se disent au contraire, tout à fait satisfaits de cette avancée.
Les accords signés prévoient l'échange de renseignements fiscaux au cas par cas et sur des demandes concrètes et fondées. Pour ne pas inquiéter ces riches citoyens, le conseiller monégasque aux affaires économiques rappelle que ces accords « n'autorisent en aucun cas la pêche générale aux informations ».
Jusqu'à présent, Monaco refusait de communiquer toute information fiscale à l'étranger hors du cadre d'une procédure judiciaire. La place financière de la Principauté gère 75 milliards d'euros de dépôts.
Président du conseil scientifique d'ATTAC
« Cette histoire de liste est une vraie supercherie. On nous fait croire qu'il y a de bons paradis fiscaux, la liste blenche, et des moins bons, la liste grise et la liste noire. »
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