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Tunisie

Présidentielle : clôture des candidatures

par  RFI

Article publié le 25/09/2009 Dernière mise à jour le 25/09/2009 à 08:24 TU

La date limite de dépôt des candidatures pour le scrutin présidentiel tunisien était le jeudi 24 septembre à minuit. Le dernier candidat inscrit est l’opposant Mustapha Ben Jaafar du Forum démocratique pour le travail et la liberté (FDTL). Au total, ils sont 5 candidats en lice pour la présidentielle du 25 octobre, dont le président sortant Zine el Abidine Ben Ali qui brigue un cinquième mandat consécutif.
L'opposant Ahmed Brahim (g) du Mouvement Ettajid, lors de l'officialisation de sa candidature à l'élection présidentielle tunisienne, le 17 septembre.(Photo : Zoubeir Souissi/Reuters)

L'opposant Ahmed Brahim (g) du Mouvement Ettajid, lors de l'officialisation de sa candidature à l'élection présidentielle tunisienne, le 17 septembre.
(Photo : Zoubeir Souissi/Reuters)

Le président Zine el Abidine Ben Ali, 73 ans, brigue un cinquième mandat, grâce à un amendement de la Constitution qui lui permet de se présenter autant de fois qu'il le souhaite. Une voix royale pour celui qui a été réélu en 2004 avec plus de 94% des voix.

Face à lui on retrouve 4 « petits » candidats. Deux dirigeants de la mouvance présidentielle, Mohamed Bouchiha, du Parti de l'unité populaire (PUP) et Ahmed Inoubli de l'Union démocratique unioniste (UDU).

Les deux autres appartiennent à l'opposition tunisienne dite « démocratique ». L'universitaire Ahmed Brahim du Mouvement Ettajid et Mustapha Ben Jaffar du Forum démocratique pour le travail et la liberté (FDTL). Ces deux candidats  appellent à l'alternance politique dans leur pays.

Brahim, 63 ans a dit vouloir traiter en vrai concurrent, « d'égal à égal » avec le président sortant. Il appelle le pouvoir à respecter les libertés d'expression et d'organisation. Il a également demandé la libération immédiate des Tunisiens condamnés après les mouvements sociaux de Gafsa en 2008.

Quant à Mustapha Ben Jaffar, il réclame des réformes politiques, la défense des libertés et de l'indépendance du pouvoir judiciaire.

Le Conseil constitutionnel devra valider d'ici quelques jours ces candidatures.