par RFI
Article publié le 25/09/2009 Dernière mise à jour le 25/09/2009 à 08:24 TU
L'opposant Ahmed Brahim (g) du Mouvement Ettajid, lors de l'officialisation de sa candidature à l'élection présidentielle tunisienne, le 17 septembre.
(Photo : Zoubeir Souissi/Reuters)
Face à lui on retrouve 4 « petits » candidats. Deux dirigeants de la mouvance présidentielle, Mohamed Bouchiha, du Parti de l'unité populaire (PUP) et Ahmed Inoubli de l'Union démocratique unioniste (UDU).
Les deux autres appartiennent à l'opposition tunisienne dite « démocratique ». L'universitaire Ahmed Brahim du Mouvement Ettajid et Mustapha Ben Jaffar du Forum démocratique pour le travail et la liberté (FDTL). Ces deux candidats appellent à l'alternance politique dans leur pays.
Brahim, 63 ans a dit vouloir traiter en vrai concurrent, « d'égal à égal » avec le président sortant. Il appelle le pouvoir à respecter les libertés d'expression et d'organisation. Il a également demandé la libération immédiate des Tunisiens condamnés après les mouvements sociaux de Gafsa en 2008.
Quant à Mustapha Ben Jaffar, il réclame des réformes politiques, la défense des libertés et de l'indépendance du pouvoir judiciaire.
Le Conseil constitutionnel devra valider d'ici quelques jours ces candidatures.
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