Article publié le 26/09/2009 Dernière mise à jour le 26/09/2009 à 06:05 TU
Ce vendredi 25 septembre à été l'occasion d'un nouveau bras de fer sur Madagascar à l'Assemblée générale de l'ONU à New York. Andry Raojelina, le président de la Haute autorité de transition, non reconnu par la communauté internationale, a essayé, une nouvelle fois, de prendre la parole à la tribune. Au terme de quelques passes oratoires et même d'une courte interruption de l'Assemblée générale, il a été une nouvelle fois privé de tribune.
Avec notre envoyé spécial à Ney York, Jean-Karim Fall
Le fonctionnement bien huilé des assemblées générales a été bloqué, les travaux ont même été suspendus dans la confusion la plus totale, les pays d’Afrique australe ont soumis une motion d’ordre pour empêcher le nouvel homme fort de Madagascar de prononcer un discours à la tribune.
Le ministre des Affaires étrangères de la République démocratique du Congo qui s’exprime au nom de l’Afrique australe a des mots très durs, il rappelle que l’Union africaine a suspendu la Grande île et que la SADC ne reconnaît pas ce gouvernement. Du jamais vu, dans cette enceinte où tout le monde peut s’exprimer.
Complètement dépassé par les événements le président de la 64 éme assemblée générale le libyen Ali Triki fini par accepter, après moult hésitations, le principe d’un vote.
Andry Rajoelina ne parlera pas
Cette initiative, extrêmement rare aux Nations unies rappelons-le, a désarçonné l’immense majorité des délégués qui ont refusé de se prononcer. Une trentaine de pays seulement décident d’y participer.
Le résultat est sans appel : 23 voix contre la participation du Malgache, 4 pour et 6 s’abstiennent. Andry Rajoelina ne parlera pas : la délégation malgache quitte la salle.
« Il est 18h, le Libyen Ali Triki annonce que le président malgache va s'epxrimer... »