par RFI
Article publié le 26/09/2009 Dernière mise à jour le 26/09/2009 à 15:46 TU
Photo satellite du 25 septembre 2009, du deuxième second site iranien d'enrichissement de l'uranium près de la ville de Qom révélé par Téhéran à l'AIEA.
(Photo : Reuters)
Le groupe des capitales occidentales menace l'Iran de sanctions sévères d'ici la fin de l'année si Téhéran ne change pas de politique. Elles demandent à l'AIEA d'enquêter sur ce sujet « inquiétant », et « incompatible » avec une vocation civile. Le président américain a déclaré n'écarter aucune hypothèse et sûrement pas « l'hypothèse militaire », mais il continue de préférer la voie de la négociation.
Derrière tous ces propos inquiets ou indignés, on commence à chercher une issue et tous les regards se portent sur le rendez-vous du 1er octobre, à Genève, dont beaucoup de monde attend beaucoup de choses et où l'Iran va rencontrer ses partenaires internationaux chargés du dossier, c'est-à-dire les cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies, plus l'Allemagne.
La Russie a manifesté de la surprise et de l'irritation et le président russe a souligné qu'il lui faudrait peut-être soutenir des « mesures » contre son ami iranien en cas d'échec à Genève.
Pékin, traditionnellement bien disposée à l'égard de Téhéran, en appelle également à un règlement au sein de l'AIEA. Toujours prudente, la Chine souhaite l'adoption de « mesures crédibles » pour combattre la prolifération et favoriser le désarmement.
Enfin, dans un registre plus musclé, il faut noter la réaction israélienne qui appelle à une réponse sans équivoque lors de la réunion du 1er octobre.
« Je ne crois pas qu'il y aura de réponse sans équivoque de la part des Iraniens le 1er octobre car la stratégie iranienne est justement de toujours être dans l'équivoque. »
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