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ONU / Iran / Nucléaire

Inquiétude aux Nations unies

Article publié le 26/09/2009 Dernière mise à jour le 26/09/2009 à 07:23 TU

Le président iranien dément avoir voulu cacher le second site d’enrichissement nucléaire situé près de la ville de Qom. Mahmoud Ahmadinejad a affirmé à New York avoir informé l’AIEA dans les délais prévus et assuré qu’il ne s’agit pas d’un site secret. Mais aux Nations unies, les dénégations du président iranien ne suffisent pas à calmer les inquiétudes.

Avec notre envoyée spéciale à New York, Anne Corpet

Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad répond aux questions des journalistes au cours de sa conférence de presse de New York, le 25 septembre 2009.( Photo : Lucas Jackson / Reuters )

Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad répond aux questions des journalistes au cours de sa conférence de presse de New York, le 25 septembre 2009.
( Photo : Lucas Jackson / Reuters )

Avec notre envoyée spéciale à New York, Anne Corpet

Mahmoud Ahmadinejad l’a assuré, l’AIEA pourra visiter le complexe du nouveau site d’enrichissement nucléaire iranien. « J’espère que la réunion avec le groupe des Six, le 1er octobre, contribuera à faire baisser la tension» a déclaré le président iranien.

Mais aux Nations unies, l’annonce de ce second complexe d’enrichissement d’uranium inquiète. Susan Rice, représentante des Etats-Unis au Conseil de sécurité, a déclaré que la nouvelle de l’existence de ce site d’enrichissement était à prendre au sérieux. « A l’évidence ce sont des informations d’une très grande importance et tous nos pays les prennent très au sérieux. Comme je l’ai dit, cela rend encore plus importante la réunion de la semaine prochaine ». Interrogée sur l'éventualité d'une action avant la fin du mois de décembre, la diplomate américaine insiste sur l'importance du rendez-vous du 1er octobre. « Comme je l’ai dit, nous analyserons les informations que les Iraniens apporteront avec eux lors de cette réunion du 1er octobre et à partir de là nous conviendrons de ce qu’il convient de faire. »

En attendant, les Américains tentent de convaincre Russes et Chinois d’adopter de futures sanctions. A l’ONU, cette semaine, le président russe Dmitri Medvedev a déjà infléchi sa position en déclarant que des sanctions pouvaient parfois être inévitables. Barack Obama doit se rendre en Chine début novembre, juste au moment où une résolution prévoyant de nouvelles sanctions pourrait être présentée au Conseil de sécurité.