par RFI
Article publié le 12/09/2009 Dernière mise à jour le 12/09/2009 à 03:34 TU
« La fenêtre entre une résolution de ce conflit et une attaque se réduit peu à peu ». En quelques mots, le chef d'état-major interarmées américain, l'amiral Mike Mullen a relancé les spéculations sur l'éventualité d'un recours à la force contre l'Iran.
Pour l'heure, il est inconcevable d'envisager que le président Obama donne son feu vert à une intervention militaire américaine. Mais le refus réaffirmé par les dirigeants iraniens de renoncer à l'enrichissement d'uranium complique la tâche d'un président qui attend toujours une réponse à son offre de dialogue bilatéral.
Compromis
D'autant que parallèlement l'Etat hébreu évoque, par la voix d'anciens responsables militaires, sa certitude que l'option diplomatique conduira à un échec. Une manière de souligner qu'Israël est prêt à toute éventualité. Ce que confirme l'ancien secrétaire à la Défense de Bill Clinton. William Cohen assure que les Israéliens ne resterons pas les bras croisés alors que l'Iran « poursuit ses tentatives de se doter de l'arme atomique ». Mais l'Etat hébreu devra obtenir au minimum un assentiment du gouvernement américain pour se lancer dans une offensive militaire même limitée.
Pour l'heure, Barack Obama semble vouloir continuer à croire à un dialogue avec le régime iranien. Mais cette volonté pourrait rapidement disparaitre en l'absence d'un compromis iranien sur la question de l'enrichissement d'uranium.
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