par RFI
Article publié le 27/09/2009 Dernière mise à jour le 27/09/2009 à 19:43 TU
Les partisans de la CDU exprimant leur joie après les premières estimations donnant leur candidate, Angela Merkel, gagnante, dans leurs quartiers-généraux à Berlin, le 27 septembre 2009.
(Photo : Reuters)
« La CDU d'Angela Merkel est victorieuse mais elle s'en sort un peu moins bien que les libéraux. »
Avec notre envoyée spéciale à Berlin, Heike Schmidt
Les sondages sortis des urnes apparaissent sur les écrans de télévision et c’est la joie au quartier général de la CDU. La fête commence ici. La bière coule déjà à flots.
Grand soulagement au quartier général de la CDU. Angela Merkel semble avoir gagné son pari. Ensemble avec ses alliés bavarois de la CSU, elle arrive en tête de ces premiers pronostics, avec 33,5 % des voix. Ce serait presque le même résultat qu’en 2005.
Selon ces chiffres, Angela Merkel pourra donc gouverner avec son partenaire de choix, les libéraux du FDP. Les Libéraux, avec 14% à 16%, arrivent à la troisième place. C’est un résultat clairement meilleur qu’en 2005.
« Nous avons atteint notre objectif, celui d'avoir une majorité stable en Allemagne. »
Ce n’est pas le cas du SPD. La gifle pour les sociaux-démocrates est particulièrement douloureuse. Si ces pronostics se confirment, le SPD, autour des 23%, est en chute libre.
« Le résultat représente une journée amère pour la social-démocratie. »
Il y a quatre ans, les sociaux-démocrates avaient encore obtenu 34 %. C’est un vrai camouflet pour Franck Walter Steinmeier, qui n’a pas réussi à renverser la tendance.
Grand succès en revanche, ce soir, pour la gauche radicale qui aurait réussi à faire bien mieux qu’en 2005, avec 13 % des voix.
Les Verts, eux, se situeraient autour des 10 %.
En tout cas, au quartier général des Chrétiens-démocrates on boit déjà à la santé de l’actuelle et probable future chancelière Angela Merkel qui devrait pouvoir gouverner, donc, avec son allié traditionnel, le FDP, qui enregistre ce soir les meilleurs résultats de son histoire.
A écouter
« Des cris de joie ont éclaté à l'annonce des estimations même si la CDU espérait faire mieux. »
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« Avec 22,5 % des voix, c'est une défaite historique : jamais le SPD n'a eu de score aussi faible depuis la guerre. »
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