Article publié le 29/09/2009 Dernière mise à jour le 30/09/2009 à 15:53 TU
Le président français Nicolas Sarkozy et Valérie Pécresse, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, en visite à l’Institut technologique d’Avignon, le 29 septembre 2009.
(Photo : Claude Paris / Reuters)
« Nous devons tout faire pour valoriser les jeunes travailleurs. Il est profondément anormal qu’un jeune qui a commencé à travailler tôt n’ait pas le droit au RSA s’il a moins de 25 ans. »
C’est son premier discours à la jeunesse depuis qu’il est élu, depuis deux ans et demi. L’occasion une nouvelle fois pour Nicolas Sarkozy de régler ses comptes avec ses prédécesseurs :
« Je pense que cela a été une très grave erreur de placer l’élève à l’égale du maître. Je le dis aux jeunes : ceux qui ont fait cela n’ont pas préparé votre avenir. Vous avez besoin de repères. Vous avez besoin de valeurs. Oserais-je dire : vous avez besoin de morale… »
Les jeunes ont également besoin de travail et de formation, une année universitaire plus longue, un service civique volontaire, une formation obligatoire jusqu’à 18 ans et non plus 16 ans. Et puis le RSA pour ceux qui ont déjà travaillé :
« La justice, c’est qu’un jeune de moins de 25 ans puisse être traité comme un salarié de 26 ans. Ca, c’est la justice ! Je ne tourne pas le dos à mes valeurs ! L’assistanat, non ! Le RMI Jeunes, non ! ».
Le RSA Jeunes fait grincer quelques dents dans la majorité, mais Nicolas Sarkozy entend poursuivre ce qu’il appelle sa « politique d’ouverture» avec l’ensemble de ses ministres :
« Ils sont différents, nous sommes différents. Et pourtant on s’est retrouvés sur cette politique-là. Parce que je crois que cette politique-là, elle n’est ni de gauche ni de droite. Elle est d’intérêt général pour tous ».
Le président de tous les Français, y compris les plus jeunes, ceux qui ont peu voté pour lui en 2007, Nicolas Sarkozy prépare déjà la prochaine présidentielle.
« Le RSA ne va être accordé qu’aux jeunes de moins de 25 ans qui travaillent. »
« L’insertion professionnelle reste encore oubliée et occultée pour les jeunes qui travaillent. »
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