Nucléaire iranien
La délicate mission d'el-Baradeï
par RFI
Article publié le 03/10/2009 Dernière mise à jour le 03/10/2009 à 17:14 TU
Le directeur général sortant de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Mohamed el-Baradeï, est arrivé samedi à Téhéran pour des discussions sur le nucléaire. Il a été accueilli par Ali Asghar Soltanieh, le représentant de l'Iran auprès de l'AIEA.
Le chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Mohamed el-Baradeï, le 30 septembre 2009.
(Photo : B. Mathur/Reuters)
Ceux-ci sont attendus dans moins de quinze jours pour visiter le nouveau site d'enrichissement en cours de construction près de la ville de Qom.
Les six pays négocient actuellement la suspension du programme nucléaire iranien (le groupe des « 5+1 », Chine, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie et Allemagne) estiment que la découverte de ce nouveau site d'enrichissement a accru leur méfiance envers les autorités iraniennes.
De son côté, Mahmoud Ahmadinejad souligne qu'en révélant à l'AIEA l'existence de cette usine, son pays a prouvé son honnêteté. Le directeur général de l'AIEA avait estimé quant à lui que l'Iran s'était, sur ce dossier, placé du mauvais côté de la loi.
Pour un diplomate occidental, l'inspection du site n'est toutefois qu'une étape. Le véritable test aura lieu fin octobre, lors de la visite des inspecteurs.
Jeudi dernier à Genève, les 6 avaient rencontré le chef des négociateurs iraniens sur le dossier nucléaire, Saïd Jalili, après quatorze mois d’interruption pour tester la volonté de Téhéran à lâcher du lest sur son programme nucléaire controversé.
