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Nucléaire nord-coréen

Le 1er ministre chinois vient parler nucléaire à Pyongyang

Article publié le 04/10/2009 Dernière mise à jour le 04/10/2009 à 16:39 TU

Il est arrivé ce dimanche pour une visite de trois jours. Officiellement, Wen Jiabao a fait le déplacement pour célébrer le 60ème anniversaire des relations entre la Chine et la Corée du Nord communistes. Mais la plupart des analystes estiment que Wen Jiabao va surtout tenter de raisonner le régime de Pyongyang, pour le faire revenir aux négociations internationales sur ses activités nucléaires. Wen Jiabao est d’ailleurs venu avec le chef de la délégation chinoise chargé des pourparlers nucléaires, ainsi qu’avec son ministre des Affaires étrangères.

Avec notre correspondant à Séoul, Thomas Ollivier

Le Premier ministre chinois Wen Jiabao (g) et le président nord-coréen Kim Jong-il à l'aéroport de Pyongyang, le 3 octobre 2009.(Photo: Reuters)

Le Premier ministre chinois Wen Jiabao (g) et le président nord-coréen Kim Jong-il à l'aéroport de Pyongyang, le 3 octobre 2009.
(Photo: Reuters)

Cela faisait deux ans que le dirigeant nord-coréen Kim Jong-il n’était pas venu en personne accueillir un dignitaire étranger à sa sortie de l’avion. C’est la marque de sa considération pour la Chine, la meilleure voire la seule, alliée du régime de Pyongyang.

Wen Jiabao a ensuite été reçu par son homologue nord-coréen. Ce dernier lui a annoncé que son pays n’était pas hostile à la reprise des discussions internationales sur ses programmes nucléaires. Une déclaration qui reprend celle faite, le mois dernier, par Kim Jong-il lui-même.

En Corée du Sud, on est évidemment très attentif à ce qui pourrait ressortir de cette visite. D’autant plus que la Corée du Nord, ces derniers temps, semble un peu mieux disposée à la reprise du dialogue. L’agence de presse sud-coréenne Yonhap, qui cite des sources diplomatiques à Séoul, croit par ailleurs savoir qu’une « annonce importante » sur la question pourrait être faite avant la fin du séjour du Premier ministre chinois.

Pourtant, il ne faut pas oublier que, la semaine dernière, un porte-parole du ministère nord-coréen des Affaires étrangères affirmait que Pyongyang n’abandonnerait, en aucune circonstance, les armes nucléaire qu’il possède.