par RFI
Article publié le 04/10/2009 Dernière mise à jour le 04/10/2009 à 23:21 TU
Le général Rondot, ancien responsable des services secrets français, le 11 décembre 2007.
(Photo : Martin Bureau / AFP)
Les parties civiles, Herzog en tête, espèrent donc beaucoup de la confrontation Villepin/Rondot. Car les fameux carnets du général, saisis lors de l'enquête, laissent entrevoir un autre scénario que celui présenté par M. de Villepin. Dans ces carnets, sont consignées des mentions apparemment sans ambiguïté, telles que : « enjeu politique : Sarkozy ».
Ces notes laissent également penser que Dominique de Villepin était conscient du caractère explosif de l'affaire. Philippe Rondot rapporte ainsi des propos tenus par l'ex-chef du gouvernement: « Si nous apparaissons, le président de la République et moi, nous sautons ».
Dominique de Villepin et ses avocats ont bien tenté de déminer la situation, affirmant que ces notes n'étaient que de simples documents de travail.
La déposition du général Rondot, cet après-midi, sera donc cruciale.