par RFI
Article publié le 07/10/2009 Dernière mise à jour le 07/10/2009 à 05:58 TU
Le premier préalable, notamment, apparaît comme un véritable point de blocage. Les forces vives exigent « le départ du chef de la junte, la dissolution du CNDD et la mise en place d’un organe de transition qui désignera un gouvernement d’union nationale ». Une condition que la junte a peu de chances de remplir.
Selon l’un des participants à la réunion, le forum des forces vives ne ferme (en fait) pas définitivement la porte à des discussions. Il se devait d’abord de réaffirmer à ses militants qu’il ne faiblirait pas devant la junte après le massacre du 28 septembre… « Nous voulions être en ha
rmonie avec nos sympathisants qui demandent son départ » explique ce leader d’opposition. « On ne pouvait pas se lever comme ça et aller à Ouagadougou négocier avec le CNDD » explique un autre responsable.
Les membres du forum des forces vives, selon nos sources attendent également de voir ce qui sortira de la réunion du groupe de contact international sur la Guinée, le 12 octobre (lundi prochain) à Abuja. Il leur fallait donc temporiser. « Si Moussa Dadis Camara annonce qu’il ne sera pas candidat à l’élection présidentielle, ce sera un grand pas vers des négociations », conclut un chef de parti.
Responsable de la communication des forces vives de Guinée
« Nous avons reçu avec beaucoup de plaisir l'invitation du facilitateur Blaise Compaoré, et nous sommes favorables à cette rencontre. Mais nous posons certains préalables : le départ du chef de la junte et la dissolution du CNDD, la mise en place d'un organe de transition qui désignera un gouvernement d'union nationale, la restitution de toutes les dépouilles mortelles à leurs familles ; la libération, sans condition, de toutes les personnes arrêtées par les forces de défense et de sécurité lors de cette manifestation ; la libération des femmes violées qui restent séquestrées... ».
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