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Madagascar

Accord de sortie de crise : qui obtient quoi ?

par  RFI

Article publié le 07/10/2009 Dernière mise à jour le 07/10/2009 à 21:44 TU

Andry Rajoelina (haut à g), Didier Ratsiraka (haut à d), Marc Ravalomanana (bas à g) et Albert Zafy (bas à d).(Photos : AFP/Montage : RFI)

Andry Rajoelina (haut à g), Didier Ratsiraka (haut à d), Marc Ravalomanana (bas à g) et Albert Zafy (bas à d).
(Photos : AFP/Montage : RFI)

Le Groupe international de contact sur Madagascar est reparti mardi 6 octobre d'Antanarivo après avoir obtenu un succès diplomatique. A l'issue d'une journée marathon la veille, la troisième rencontre du GIC a réussi à convaincre le président de la Haute autorité de la transition, Andry Rajoelina, d'accepter de nommer un Premier ministre de consensus. Parmi les quatre mouvances politiques malgaches, y en a-t-il une qui rafle la mise ? Comment le nom du Premier ministre de consensus est sorti ?

C'est le fruit de longues tractations. Trois noms ont été écartés avant l'unanimité sur le nom d'Eugène Malangaza. D'abord un militaire, refusé parce qu'il est merina comme Andry Rajoelina ; ensuite l'épouse du même officier, recalée pour les mêmes raisons que son mari. Enfin, un autre militaire, refusé parce qu'il est en délicatesse avec l'actuel ministre de la Défense.

Tout le monde est gagnant

Selon l'équipe de la médiation, tout le monde est donc gagnant. Andry Rajoelina reste à la tête de la de la Haute autorité de transition ; la mouvance de l'ancien président Albert Zafy hérite de la vice-présidence avec Emmanuel Rakotovahiny et le camp de l'ancien chef d'Etat Didier Ratsiraka a donc donné le nom du Premier ministre de consensus. Il sera secondé par trois vice-Premiers ministres, issus des rangs des autres familles politiques. La direction du futur gouvernement de transition comptera trente-deux membres comme le prévoit l'accord de Maputo signé il y a deux mois, les quatre mouvances doivent se partager les postes.

Quant aux autres institutions, le Congrès de la transition, (Assemblée nationale) sera présidé par un partisan de Marc Ravalomanana ; le Conseil supérieur de la transition (Sénat) par un partisan d'Andry Rajoelina et le Conseil national de réconciliation par Albert Zafy lui-même. La société civile n'a pas été oubliée : un de ses membres dirigera le Conseil économique et social.

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