par RFI
Article publié le 09/10/2009 Dernière mise à jour le 09/10/2009 à 17:47 TU
Le médecin cubain Maricela Perez (g) du programme Barrio adentro avec une patiente en février 2005.
(Photo : AFP)
Les médecins cubains qui officient dans les dispensaires du programme « Barrio adentro » (à l’intérieur du quartier) sont en principe répartis sur une grande partie du territoire vénézuélien.
Principal allié du pays communiste cubain, Hugo Chavez a lancé un programme de santé primaire en 2003, grâce aux milliers de professionnels de la santé que lui avait alors envoyés Fidel Castro, en échange du pétrole qui a redonné des couleurs à l'économie cubaine. Le Venezuela est le premier exportateur de brut latino-américain.
Mais un inventaire réalisé récemment à la demande du président vénézuélien est venu confirmer ce qu'un oeil attentif ne pouvait manquer de voir. Dans les quartiers pauvres de Caracas, sur les deux mille dispensaires mis en place, près d’un sur trois est aujourd'hui « abandonné et sans médecins ».
Hugo Chavez a voulu relancer le programme en sollicitant La Havane qui vient donc de dépêcher mille médecins supplémentaires. Auxquels le chef de l'Etat a souhaité la bienvenue en baptisant le groupe de « bataillon Che et Fidel, bataillon fidéliste, guévariste, révolutionnaire », signe du caractère non seulement sanitaire, mais aussi très engagé de cette contribution venue de Cuba.
Avec l'appoint de ces nouveaux arrivants, il y aurait aujourd'hui au Venezuela quelque 13 000 médecins et auxiliaires de santé cubains, alors que le réseau hospitalier traditionnel du pays se plaint d'être négligé par le gouvernement d'Hugo Chavez.
Selon M. Chavez, le programme « Barrio adentro » a permis de sauver 226 324 vies au Venezuela.
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