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France / Côte d'Ivoire / Présidentielle

Le rattrapage d’Alain Joyandet

Article publié le 15/10/2009 Dernière mise à jour le 15/10/2009 à 16:20 TU

Alain Joyandet, secrétaire d’Etat français à la Coopération.(Photo : AFP)

Alain Joyandet, secrétaire d’Etat français à la Coopération.
(Photo : AFP)

« Un léger retard ne pose pas de problème », a dit ce matin, Alain Joyandet, le secrétaire d’Etat français à la Coopération. Par cette déclaration sur notre antenne, le ministre entendait mettre un terme au début de polémique qu’avaient provoqué ses propos antérieurs, lorsqu’il avait affirmé que les élections devaient « absolument » se tenir, comme prévu, le 29 novembre. Des propos qui avaient fait réagir Guillaume Soro, le Premier ministre ivoirien. A Pékin, où il est en visite officielle, il avait appelé Paris à « respecter la Côte d’Ivoire ».

« Le débat, ce n’est pas la polémique », a déclaré le porte-parole du Premier ministre ivoirien, qui souligne la volonté de Guillaume Soro d’organiser des élections sans drame, évitant au pays de plonger à nouveau dans la crise et qui martèle : « Le plus important, c’est la liste électorale ».

Auparavant, ce matin sur notre antenne, Alain Joyandet, le secrétaire d’Etat à la Coopération avait lui-même rappelé que : « Ce n’était pas à la France de fixer une date, ni de faire de l’ingérence dans l’Etat de Côte d’Ivoire ». De plus, nous avait déclaré Alain Joyandet : « Si aujourd’hui on nous dit que ce ne sera pas le 29 novembre, mais que ce sera avant la fin de l’année, alors chiche et disons qu’une fois de plus, nous ferons confiance ». « Toutefois, a complété le secrétaire d’Etat, si on devait nous expliquer qu’à nouveau, ce ne serait pas en 2009, mais que ça serait peut-être en 2010 avec plusieurs mois de retard, alors je pense que ça poserait un problème ».

En résumé, pas de polémique évidemment sur la souveraineté ivoirienne, mais du côté français, le maintien d’une pression réaffirmée le 29 septembre dernier à New-York par le Conseil de sécurité des Nations unies pour que le processus électoral avance.

Par ailleurs, c’est Laurent Gbagbo lui-même qui déposera sa candidature. Demain matin, sauf coup de théâtre, il se rendra en personne à la commission électorale indépendante pour y déposer son dossier.