par RFI
Article publié le 20/10/2009 Dernière mise à jour le 20/10/2009 à 14:48 TU
L'opposition guinéenne et les défenseurs des droits de l'homme guinéens ont taxé Pékin de cynisme, dénonçant au passage les manœuvres d'une junte aux abois qui cherche à tout prix des appuis extérieurs.
Manifestement, Pékin ne veut pas être associé à ces manœuvres et l'ambassadeur de Chine en Guinée a tenu à faire savoir publiquement que l’Etat chinois n'était en rien impliqué dans ce deal. « Les projets de coopération de l’entreprise avec le gouvernement guinéen, n’engage que l’entreprise elle-même. Les projets d’investissement du CIF en Guinée n’ont rien à voir avec le gouvernement chinois. Le gouvernement chinois ne sait rien de ces projets d’investissement en Guinée », a martelé Huo Zhengde.
Pékin prend donc ses distances avec la junte au pouvoir à Conakry. Reste à savoir quelle sera son attitude vis-à-vis du Fonds international chinois. Une société basée à Hong Kong et comprenant une forte participation des angolais de Sonangol (la société pétrolière nationale d’Angola).
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