par RFI
Article publié le 21/10/2009 Dernière mise à jour le 21/10/2009 à 11:26 TU
A quelques jours des scrutins présidentiel et législatif de dimanche 25 octobre, Ahmed Brahim, candidat du parti tunisien Ettajdid (Renouveau, légal) à la présidentielle, a accusé mardi le pouvoir d'entraver sa campagne et demandé un débat contradictoire à la télévision. Le président Ben Ali, 73 ans, est candidat à sa propre succession pour un cinquième quinquennat.
« J’invite à chaque fois la télévision et j’invite aussi les journaux, explique Ahmed Brahim. Et je ne vois pas sur la presse le reflet minimal de mes activités. J’invite la télévision, elle ne vient pas. Mais, elle passe d’autres activités d’autres partis. Idem pour les journaux officiels. La presse est la propriété du gouvernement, et donc de l’Etat et donc, j’y ai droit autant que n’importe qui au parti au pouvoir. »
A gauche le candidat d'opposition du parti Ettajdid Ahmed Brahim et à ses côtés Mustapha Benjaafar, dont la candidature a été invalidée. Mardi, il a réaffirmé à l'occasion d'une conférence de presse son soutien à Brahim.
(Photo : RFI)
« Ça va de soi qu’il y a des entraves, concède Abdelwaheb Béhi. Mais partout dans le monde, il y a des entraves. Qu’est-ce qu’on entend par entraves ? C'est-à-dire, ça va de soi qu’il y a des problèmes. Mais, ce qui est sûr c’est que l’Observatoire a été en contact avec tous les partis, avec toutes les listes et on a facilité la tâche de toutes les parties intervenantes dans la scène électorale. Peut-être, Ettajdid prétend certaines choses, il y a d’autres partis qui prétendent certaines choses, mais à la fin, nous, on va établir notre rapport. »
Ce rapport confidentiel sera remis au président Ben Ali, seul habilité à le rendre public.
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