Timor-oriental
L'INTERFET se déploie au Timor oriental
L'INTERFET, la force internationale pour le Timor oriental mandatée par l'ONU, devrait compter jusqu'à 7 500 hommes. C'est le général australien Peter Cosgrove qui en est le commandant en chef, secondé par le général thaïlandais Songkitti Jaggabatra.
Contributions en hommes : L'Australie offre avec 4 500 hommes, le plus gros des troupes déplacées sur le territoire timorais, suivi de la Thaïlande (1 500 dont des médecins et des techniciens), la Nouvelle Zélande (800), le Canada (600), l'Italie (600 dont 200 parachutistes) et la Grande Bretagne (600 dont 250 Gurkas, soldats d'élite d'origine népalaise), la France (500), la Corée du Sud (400), Singapour (250), les Philippines (240, principalement des ingénieurs, des médecins et des dentistes), les Etats-Unis (200 dont la moitié présents sur le territoire, l'autre moitié servant de soutien logistique), les îles Fidji (180) puis avec un nombre moindre de soldats, l'Argentine (50), le Brésil (entre 30 et 50), la Malaisie (30), la Suède (10), la Norvège (5). D'autres pays, comme le Bangladesh, la Chine et le Pakistan ont également proposé des troupes sans préciser leur nombre. Les Philippines, quant à elles, ont proposé l'envoi de 1 200 civils.
Contributions en matériels : Neuf navires de guerre dont la frégate française Vendémiaire, le HMCS Protector canadien (bâtiment de ravitaillement), la frégate néo-zélandaise Te Kaha et le britannique HMS Glasgow (contre-torpilleur, venu de Singapour) participent à l'opération INTERFET. Véhicules blindés en tout genre, avions de guerre (3 sont d'origine britannique) mais aussi un avion italien de transport ainsi qu'une unité amphibie, deux avions cargo néo-zélandais et deux navires de débarquement singapouriens.
Contributions financières : L'Union Européenne participe à hauteur de 8 millions d'euros à l'intervention, viennent ensuite l'Australie avec 328 millions de dollars américains, la Grande Bretagne (5 millions de dollars), le Japon (2 millions de dollars d'aide humanitaire d'urgence), la Suède (1,2 million de dollars) et la Finlande (un million de dollar). Quant à l'aide humanitaire aux réfugiés du Timor, le montant s'élèverait à 100 millions de dollars pour les six prochains mois.
Contributions en matériels : Neuf navires de guerre dont la frégate française Vendémiaire, le HMCS Protector canadien (bâtiment de ravitaillement), la frégate néo-zélandaise Te Kaha et le britannique HMS Glasgow (contre-torpilleur, venu de Singapour) participent à l'opération INTERFET. Véhicules blindés en tout genre, avions de guerre (3 sont d'origine britannique) mais aussi un avion italien de transport ainsi qu'une unité amphibie, deux avions cargo néo-zélandais et deux navires de débarquement singapouriens.
Contributions financières : L'Union Européenne participe à hauteur de 8 millions d'euros à l'intervention, viennent ensuite l'Australie avec 328 millions de dollars américains, la Grande Bretagne (5 millions de dollars), le Japon (2 millions de dollars d'aide humanitaire d'urgence), la Suède (1,2 million de dollars) et la Finlande (un million de dollar). Quant à l'aide humanitaire aux réfugiés du Timor, le montant s'élèverait à 100 millions de dollars pour les six prochains mois.
par Clarisse Vernhes
Article publié le 28/09/1999
