«Le Syli National»
Et si 2006 était enfin l’année de la Guinée ? Sur la qualité du football montrée il y a deux ans en Tunisie, l’une des plus convaincantes, on serait tenté de mettre une petite pièce sur les chances du Syli National. Voilà encore un ex-grand jamais couronné. Une seule fois il a failli l’être, en 1976, la seule année où la compétition s’était déroulée en deux phases sous la formule championnat. Trente années se sont écoulées et la Guinée est descendue d’un piédestal où l’avait hissée le Hafia de Conakry. Une nouvelle génération est arrivée avec, notamment, des joueurs offensifs de grande qualité. C’est une équipe jeune qui arrive à maturité. Elle est capable de dépasser cette année les quarts de finale qu’elle avait atteints en 2004, sortie pendant le temps additionnel par le Mali au terme d’un des meilleurs matches du tournoi.
Sur cette impression, elle est en mesure de faire mieux, d’autant que pour beaucoup elle ne sera qu’un simple outsider. Ce sera peut-être le trouble-fête de la 25e édition, en d’autres termes la surprise.
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