«Super Eagles»
Le géant aux pieds d’argile. Embourbé dans une glaise dont il a du mal à se dépêtrer.
La plus grande tragédie du football africain. A force, on finit tous les deux ans, par se répéter. Ce n’est pas une question de talent ni d’une base insuffisante. Le mal est inhérent à ce football, symbole, par excellence, de ce qu’il ne faut pas faire en matière de gestion. Et on n’est même pas certain que l’humiliante élimination de la Coupe du monde aura fait prendre conscience aux décideurs, comme aux joueurs, que l’inorganisation n’est pas un mode de vie. Travailler, préparer un match, être présent à l’heure dite aux stages, faire l’effort de venir en toutes circonstances, harmoniser les relations entre ministère, dirigeants, entraîneurs et joueurs, sans oublier se défaire d’un complexe évident…le Nigeria a du pain sur la planche. Curieusement, on crie toujours au feu lorsque la maison est déjà largement consumée. Le manque de mobilisation et de motivation des derniers mois ne peut qu’inquiéter. Il est loin le temps - douze ans - où le Nigeria entamait ce que l’on croyait être son irrésistible ascension. Ils nous ont fait rêver, les Okocha, Amunike, Amokachi, Oliseh, Yekini, Kanu. Le ressort est désormais cassé. Qui est capable aujourd’hui de donner la composition du onze-type des Super Eagles ? Toutefois, en dépit des nombreux manques, le Nigeria est assez régulièrement ponctuel au rendez-vous des demi-finales. Avec un minimum de discipline et d’organisation, il serait couronné au minimum une fois toutes les deux éditions.
Le site de la fédération nigérienne de football : http://www.nigeriafa.com
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