Bis repetita. Novice en 2004, le Zimbabwe abordera la seconde phase finale en challenger. Raisonnablement il est difficile de voir l’équipe, en dépit du talent de buteur d’un Mwaruwari, franchir la première étape. Parce que le groupe D est composé d’un Mondialiste, le Ghana, et de deux équipes qui ont un urgent besoin de réhabilitation, le Nigeria et le Sénégal, écartés «à l’insu de leur plein gré» du rendez-vous allemand. Un échec prématuré de l’un et de l’autre serait très mal vu chez eux et entraînerait probablement des chamboulements dévastateurs. Les Warriors à l’inverse de leurs adversaires n’auront strictement rien à perdre lors des matches de groupe, ce qui pourrait constituer un atout. Une élimination serait considérée comme normale. Sans aucun doute l’exemple de l’Angola et du Togo sera un aiguillon formidable pour toutes les équipes qui, comme le Zimbabwe, semblaient pour longtemps encore écartées des places en vue dans la hiérarchie africaine. Le nivellement des valeurs offre sa chance à chacun, c’est-à-dire à tous ceux qui cherchent à se construire un palmarès.