Finalistes malheureux de la dernière édition, les Lions de l’Atlas ont encore subi la loi de leurs vainqueurs tunisiens lors des éliminatoires, sans avoir connu la défaite lors de leurs confrontations directes. Ils ne sont pas passés loin de la victoire en 2004. Ils ne sont pas passés loin de la qualification pour l’Allemagne. Mais la pression n’a jamais cessé d’être très forte, poussant l’entraîneur et ancien Ballon d’or et héros national, Badou Zaki, à abandonner la sélection. Les échecs servent parfois d’aiguillon aux succès. Sans hésitation, le Maroc est à ranger parmi les nombreux candidats au titre. Depuis 1997 et l’avènement du Raja de Casablanca, premier club à remporter la Ligue des champions, le Maroc n’a cessé de monter en puissance, grâce à l’apport des joueurs partis exprimer leur talent en Europe. Difficile de se faire une opinion précise. Rappelons-nous toutefois qu’il fallait être un peu devin pour envisager avant la CAN 2004 que le Maroc serait finaliste. En Egypte, l’équipe marocaine sera vraisemblablement aussi à l’aise qu’elle l’avait été dans le décor tunisien. Et surtout elle sera en quête de réhabilitation trente ans après la conquête de son unique couronne. La CAN, lot de consolation ? Pour elle comme pour le pays organisateur.

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