Tapis rouge pour l’Angola qui effectue son retour en Coupe d’Afrique huit années après sa deuxième participation. La CAN était l’objectif des Palancas Negras lors des éliminatoires. La Coupe du monde est venue alors qu’on ne l’attendait pas, tel un bonus. Mais quel bonus ! Que les Angolais ont acquis sur le terrain grâce à leur talent  autant qu’aux défaillances à répétitions des Nigérians. L’équipe s’appuie sur un championnat assez dense où il a fallu attendre la dernière journée pour départager les trois postulants (au mieux les championnats nationaux se résument à un ménage à deux), ainsi que sur des joueurs évoluant à l’étranger, certains en Egypte, d’autres au Moyen-Orient, d’autres encore au Portugal voire dans différents championnats européens. L’Angola est désormais investi d’une lourde responsabilité : celle de confirmer son parcours inattendu des éliminatoires jumelées Coupe d’Afrique/Coupe du monde. Il sera regardé, épié, analysé, décortiqué par ses futurs adversaires. Vaut-il mieux dans ces conditions ruser et en garder sous la semelle que de révéler toutes les facettes de son talent ? Bonne question, pas de réponse. Cela vaut pour tous les Mondialistes à l’exception d’une Tunisie déjà bien connue de tous.

Le site de la fédération angolaise de football : http://www.fafutebol.com/

(Photo : Olivier Péguy / RFI)