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Mali

Les Aigles font marcher les affaires


Brillants à domicile voilà deux ans, les joueurs maliens suscitent beaucoup d'espoir chez leurs supporters pour cette 24e CAN.
(Photo AFP)


  Mali   (L'équipe)



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Les supporters maliens espèrent que leur équipe les fera autant vibrer que lors de la précédente édition de la CAN et se préparent activement pour pouvoir suivre les prouesses de leurs protégés en Tunisie.

De notre correspondant à Bamako

I1 y a ceux qui égrainent déjà leur chapelet. «Avec la grâce d'Allah, notre équipe va nous offrir beaucoup d'allégresse», signe un supporter malien dans un journal local. Le public malien a encore en mémoire les bons souvenirs de la CAN 2002 qui s'est déroulée au Mali: une excellente organisation et une bonne prestation de l'équipe malienne qui a terminé la course parmi les quatre premières équipes du tournoi. Et il se prend du coup à rêver pour Tunis 2004, en imaginant par exemple les Maliens parmi les trois premières équipes.

«Tu vas à Tunis ou pas ?» interroge de son côté un supporter du onze malien. «Oui, Surtout que je peux bénéficier de la promotion Coupe d'Afrique», rétorque un autre en se référant à la publicité qui orne actuellement des journaux maliens. Cette offre lancée par des agences de voyage comprend un billet d'avion pour Tunis, l’hébergement et billets d'entrée aux stades. Leur objectif est de permettre, à des prix raisonnables, au public malien d'aller vivre cette fête sportive aux côtés des Aigles du Mali. Et à en croire Bill, qui travaille dans une agence de voyage, malgré les «temps durs», les candidats se bousculent au portillon pour partir.

La grande majorité des supporters ne verra cependant la prestation des Aigles que sur petit écran. Et dans ce domaine aussi, l'organisation est en cours. «Nous espérons que, comme d'habiude à l'occasion de pareils événements, les autorités maliennes aménageront les horaires de travail, surtout à l'heure des matchs de notre équipe nationale», dit Bagayoko, entrepreneur privé. Et les autorités administratives de la capitale malienne envisagent même d’installer à des endroits publics des écrans géants.

Petits profits et paris

D'autres amoureux du ballon rond s'apprêtent à suivre le tournoi dans des « grins», des réunions quotidiennes d'amis qui sirotent ensemble un thé. «Nous sommes sept potes, nous verrons les matchs ensemble. Et croyez-moi nous allons nous amuser», assure un avocat du quartier Faladié de Bamako. Dans le quartier Magnambougou de la capitale malienne, la CAN est aussi le sujet de discussion. Sur le bord d'une rue poussiéreuse, un autre « grin » grouille de monde. Et les personnes interrogées s'attendent plutôt, dans l’ensemble, à voir «du bon football».

Fervents supporters de leur équipe nationale, les Maliens n’ont, pour le moment, pas beaucoup apporté à la souscription populaire lancée dans le pays. «De l'argent, il n'y en a plus au Mali», ironise un Bamakois. Heureusement pour les Aigles, certaines entreprises peuvent verser une participation. Et une société privée de téléphonie mobile vient ainsi de mettre sur la table 30 millions de francs CFA (environ 46 000 euros) pour aider la sélection nationale.

Une CAN représente toujours l'occasion pour certains de se faire un peu d'argent. C'est le cas de ce commerçant qui ambitionne de fabriquer pour vendre de petits drapeaux maliens. «Je sais que je vais vendre un peu. Mais si le Mali gagne son premier match, mes affaires vont très bien marcher par la suite», explique-t-il. D'autres Bamakois s'apprêtent, eux, à parier sur les matchs. Le principe est simple: le jour du match, une personne prédit la victoire d'une équipe, une autre celle de l'autre équipe. Le vainqueur empoche la somme mise en jeu. Et lors de la dernière CAN, l'opération avait connu un réel succès à «l'Hippodrome», un quartier de Bamako, faisant à la fois des heureux et des malheureux.
Serge Daniel
25/01/2004




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