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Mali - Guinée (2-1)

Malheureuse Guinée


Le capitaine malien Diarra, ici repris par la défense guinéenne, a propulsé son équipe en demi-finale en inscrivant le but de la victoire à la 91e minute.
(Photo AFP)


  Mali   (L'équipe)
  Guinée   (L'équipe)

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  Dominateurs en seconde période, les Guinéens ont beaucoup de mal à digérer leur élimination. Le reportage de Philippe Zickgraf.
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Feuille(s) de Match
Mali - Guinée 
La Guinée quitte la CAN après avoir pourtant livré un quart de finale exemplaire qu'elle aurait mérité de gagner. Un but du capitaine malien Diarra dans les derniers instants de la partie en a décidé autrement.

De notre envoyé spécial en Tunisie

La Guinée ne méritait pas de perdre. Après avoir livré une bataille exemplaire, pratiqué un football limpide, dominé assez régulièrement son adversaire sous la baguette d'un trio d'enfer, Fodé Mansaré- Aboubacar Titi Camara-Souleymane Youla, elle a perdu le match qu'elle aurait pu gagner plusieurs fois alors que l'on s'acheminait vers les prolongations et qu'on venait, depuis trente-huit secondes, d'entrer dans le temps additionnel. Un ballon plus ou moins perdu, une faute d'inattention, un tir du capitaine malien Mahamadou Diarra, le gardien Kémeko Camara part légèrement sur sa droite, le ballon passe sur sa gauche, il se détend, met les doigts dans un geste désespéré, pas suffisament, le ballon roule tout doucement dans le but, ruinant définitivement les rêves guinéens.

La partie avait commencé à cent à l'heure avec, dès la première minute de jeu, un départ de Frédéric Kanouté qui obligeait Kémoko Camara à une première intervention. La rencontre présentée, à priori, comme la plus technique des quarts de finale était bien lancée. D'autant que trois minutes plus tard, Dramane Traoré, magnifiquement servi par Kanouté, contraignait Camara à renvoyer la balle à la manière d'un gardien de handball. Les Maliens justifiaient d'entrée leur statut de favori de ce premier quart de finale. Mais, tandis qu'on s'attendait à une domination du Mali, c'est la Guinée qui faisait étalage de son talent, pratiquant un football limpide, toujours en mouvement. Les spécialistes appréciaient.

Quinze minutes s'étaient à peine écoulées que Pascal Feindouno très en verve ouvrait la marque en faveur de la Guinée: mauvais contrôle de Diamouténé dans sa défense, Souleymane Youla lui chipe le ballon, s'enfonce dans la défense, côté droit de la surface, passe au centre à Titi Camara qui, instantanément, trouve Feindouno lancé. Une action collective absolument remarquable. Les Guinéens prenaient un net ascendant sur l'équipe dirigée par Henri Stambouli. C'étaient eux qui étaient les plus menaçants, même si les Maliens essayaient de réagir par Bassala Touré, Dramane Traoré et, surtout, le buteur maison, Frédéric Kanouté, objet de toutes les attentions de ses partenaires. Ce dernier, sur une grossière erreur de Schuman Bah, remettait les deux équipes à égalité, ne laissant aucune chance à Kémoko Camara, trop avancé devant sa ligne de but. Sur cette action décisive, l'arbitre sifflait la mi-temps.

Le carton plein des Maliens

La deuxième période allait, en gros, reproduire la première à l'identique, même si le rythme avait baissé. Les Maliens misaient sur les talents de buteur de Frédéric Kanouté. Une de ses volées était toute proche de faire mouche à la 53ème minute. Réplique immédiate des Guinéens par Souleymane Youla. L'heure de jeu était atteinte avec un score toujours nul. Une nouvelle tentative de Kanouté trouvait Camara sur sa route. Elle allait être la dernière avant l'arme fatale. Pendant la dernière demi-heure, les Guinéens, toujours solides aux avant-postes lançaient par vagues successives, Feindouno, Titi Camara, Souleymane Youla, Fodé Mansaré, échouant à chaque fois d'un rien. Dominer n'est pas gagner. Et survint la 91ème minute et des poussières.

Le Mali, sans être favori au coup d'envoi de la CAN, figurait parmi les principaux outsiders. Chacun ayant en mémoire la qualité du football pratiqué par l'équipe il y a deux ans devant son public. En vérité cette équipe a perdu en esprit d'initiative, en cohésion et en spontanéité ce qu'elle a gagné en percussion avec Frédéric Kanouté. Aujourd'hui la plupart des ballons d'attaque sont pour lui, souvent en profondeur. Quand on possède un tel buteur, il est indispensable de lui fournir des munitions et il n'en a pas manqué contre la Guinée. Ce sera peut-être plus dur en demi-finale. En tout cas le Mali est une équipe étonnante: CAN 72, elle est en finale; CAN 94, déjà en Tunisie, elle joue les demi-finales; CAN 2002 chez elle, encore en demi-finale; et en 2004 toujours en demi-finale. Peu de pays peuvent se vanter, en quatre participations, d'avoir toujours été en demi-finale. Une deuxième finale? Cela dépendra de l'Algérie ou du Maroc. Les Aigles de Bamako peuvent y croire.

Meilleur buteur du Syli national dans cette CAN, Titi Camara laisse désormais la place à la relève. Au micro de Frédéric Suteau.
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Gérard Dreyfus
07/02/2004




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