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Maroc - Mali (4-0)

Un Maroc épatant


Walid Regragui et Abdeslam Ouaddou (au centre) imitent la danse de la joie de Youssef Mokhtari (à droite), auteur des deux premiers buts du Maroc face au Mali (4-0).
(Photo AFP)


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Feuille(s) de Match
Mali - Maroc 
Finale nord-nord, finale cent pour cent maghrébine. Le Maroc a rejoint en finale la Tunisie au terme d'un match remarquable qui a ruiné, une nouvelle fois, les rêves maliens. Il n'était pas possible d'arrêter les Lions de l'Atlas.

De notre envoyé spécial en Tunisie

Epatante équipe marocaine. Qui raisonnablement lui accordait la moindre chance d'atteindre la finale de la 24ème CAN? Pas grand monde, à commencer par les Marocains eux-mêmes. Et pourtant la bande de gamins de Badou Zaki a balayé tous les pronostics, s'imposant, sans hésitation, comme la meilleure équipe du tournoi, complète dans toutes ses lignes, inspirée, audacieuse et percutante. Jamais depuis 1986 un onze marocain n'avait étalé une telle classe, un tel talent, une telle joie de jouer et de vivre. Les Maliens ont payé cher - peut-être trop - pour apprendre que cette équipe ne redoutait rien ni personne.

Frédéric Kanouté, auteur de quatre buts dans cette CAN, un attaquant sur lequel les partenaires de Mahamadou Diarra comptaient beaucoup pour retrouver la finale, trente-deux ans après une première expérience malheureuse à Khartoum, n'a jamais pu placer ni sa tête, ni sa frappe, rien du tout. Les Marocains étaient simplement trop forts pour une équipe courageuse, mais comme anesthésiée par le rouleau compresseur descendu de l'Atlas.

Les Marocains sur un nuage

A la mi-temps, les Maliens n'étaient menés que d'un seul but, un coup franc en pleine lucarne de Youssef Mokhtari. Ils pouvaient encore espérer se ressaisir. Les Marocains étaient maîtres de tous les ballons et quand les blancs maliens s'installaient dans la défense verte, Khalid Fouhami, en état de grâce, arrêtaient tout ce qui passait devant lui. Envolée à droite, envolée à gauche, dégagement du poing. Toute l'équipe marocaine était au diapason, sans cesse conquérante, volontaire, déterminée, enthousiaste. Et à la cinquante-huitième minute, bien placé à l'entrée de la surface, Youssef Mokhtari, après un contrôle du pied droit, remettait le ballon sur son pied gauche pour une frappe très pure qui ne laissait aucune chance à l'infortuné Mahamadou Sidibé.

Le calvaire du malheureux gardien malien n'était pas terminé. Sur un départ de Mokhtari, passeur cette fois, le ballon arrivait dans les pieds de Marouane Chamakh qui transmettait au milieu de la défense à Youssef Hadji. A 3-0, les Marocains étaient sur un nuage. Et Nabil Baha, rentré quelques secondes plus tôt, inscrivait un quatrième but peu avant le coup de sifflet final. Euphoriques! Les Lions de l'Atlas étaient euphoriques, dans un état de grâce. Et dans ces circonstances, il n'y a parfois qu'une seule chose à faire, regarder. Pour le plaisir des yeux.
Gérard Dreyfus
11/02/2004




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