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Afrique du Sud-Slovénie
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A un point du bonheur
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Nomvethe :un but qui vaut de l'or
©AFP
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Le but de Siyabonga Nomvethe place l'Afrique du Sud en bonne position pour la qualification. Deuxième avec trois points d'avance sur le Paraguay, l'équipe de Jomo Sono peut se contenter d'un nul lors de la dernière journée face à l'Espagne déjà qualifiée.
Les comptes sont vite faits. Avec une victoire, un nul, et trois points d'avance sur le Paraguay, seul capable de lui contester sa deuxième place, l'Afrique du Sud a fait un pas de géant vers la qualification pour les huitièmes de finale. Il lui suffit d'un seul point -celui d'un nul, par exemple- pour franchir le cap. Or son adversaire du 12 juin, l'Espagne, est, lui, assuré de son avenir, et sera très certainement très attentif à ne pas puiser dans ses réserves.
Pour sa deuxième sortie, l'Afrique du Sud de Jomo Sono s'est révélée très convaincante face à une équipe de Slovénie qui lui a constamment laissé l'initiative de la rencontre. Après une première tentative de la tête de Zeljko Milinovic, l'Afrique du Sud se portait, à son tour, à l'intérieur du camp slovène. Départ, côté gauche, de Quinton Fortune, le milieu de terrain de Manchester United; un long centre au coeur de la défense. Siyabongha Nomvethe reprend comme il peut le ballon. C'est son genou qui le catapulte au fond des filets de Marko Simeunovic. On jouait depuis seulement quatre minutes et l'Afrique du Sud -elle ne pouvait pas le savoir à cet instant- venait de marquer l'unique but de la rencontre, un but qui au soir de la deuxième journée rapprochait sérieusement les Bafana Bafana du bonheur. Une victoire parfaitement justifiée tant la domination des anciens champions d'Afrique allait être constante. Constamment vifs, mobiles, les Sud-Africains gagnaient presque tous leurs duels face à des Slovènes, à l'opposé, lourds, tant dans leur démarche que dans leurs appels. La première période était presque à sens unique, sans toutefois qu'il y ait beaucoup d'actions de but, à l'exception d'un centre en retrait de Sibusiso Zuma, à la 39ème minute, que Bendict McCarthy ne parvenait pas à reprendre, en déséquilibre sur ses appuis. Un McCarthy moins en vue que son alter ego de la ligne d'attaque, Nomvethe que Sono n'avait pas aligné lors de la première rencontre face au Paraguay.
La deuxième période allait être la répétition de la première avec un ascendant des Sud-Africains qui gênaient régulièrement un adversaire statique et très lent dans la mise en place de son dispositif tactique en défense, ce qui laissait beaucoup d'espaces aux coéquipiers de Lucas Radebe. Dont profitait, à plusieurs reprises, Mc Carthy: à la 49ème minute sa frappe tendue obligeait Simeunovic à détourner en corner; à la 64ème minute, sa tête heurtait l'arête gauche du poteau et de la transversale; une minute plus tard encore, son tir échouait sur le gardien. Dernière occasion de doubler la mise, lorsque Delron Buckley, parti de l'intérieur de son camp, ratait son face-à-face avec le gardien slovène.Les Slovènes n'avaient eu que deux occasions de se mettre en évidence, à la 70ème minute sur une tête de Nestja Ceh qui contraignait André Arendse à un arrêt réflexe,puis à la 81ème minute lorsqu'une frappe d'Amir Karic passait de peu au-dessus de la cage sud-africaine.
Entreprenant à l'image de sa deuxième mi-temps contre le Paraguay qui l'avait vue revenir de 2-0 à 2-2, l'Afrique du Sud a livré une très belle partie très encourageante pour la suite. Car répétons-le, L'Espagne face aux Bafana Bafana n'aura rien à gagner
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Gérard DREYFUS
08/06/2002
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