|
Après l'élimination de l'Argentine
|
Réactions de Carlos Bianchi
|
|
Vingt-quatre heures après la France, l'autre garnd favori du Mondial, l'Argentine, a été écarté dès le premier tour. RFI a recueilli les premières réactions de son consultant argentin, Carlos Bianchi, actuellement considéré comme le meilleur entraîneur de son pays.
« Quand une équipe ne parvient pas à être supérieure à son adversaire, il devient très dur de gagner. L’Argentine a eu la difficulté de devoir disputer deux matches très similaires. Il y eut d’abord la deuxième mi-temps contre l’Angleterre, avec un score de 0-1, et ce match contre la Suède. Elle a dû jouer dans des espaces très réduits, avec un bloc défensif très compact et très bon dans le jeu aérien. L’Argentine a essayé d’attaquer, d’ouvrir le jeu sur les ailes. Mais elle n’a jamais eu la profondeur nécessaire, recherchant toujours la tête de Batistuta, puis de Crespo, mais sans jamais la trouver. Il y avait toujours une tête suédoise, et l’Argentine n’a trouvé le chemin du but que sur un penalty.
Je pense que le match nul est juste, dans la mesure où les Suédois ont, eux aussi, disposé des occasions. Mais je suis très triste, car je suis de ceux qui n’imaginaient pas que l’Argentine puisse être éliminé dès le premier tour, et qui pensaient qu’elle avait les qualités pour remporter la Coupe du monde. Il faudra maintenant commencer à travailler avec, pour objectif, le Mondial 2006
- Est-ce que le fait d’être favori n’a pas été un fardeau trop lourd, pour la France comme pour l’Argentine ?
- Non, car on est le favori quand on a les meilleurs joueurs. Et quand on a les meilleurs joueurs, on ne peut qu’espérer qu’ils soient à la hauteur de l’événement. On ne peut pas invoquer un excès de pression ».
|
propos recueillis par Alexandre Valente 12/06/2002
|
|
|
|
|