par Dominique Raizon
Article publié le 11/09/2007 Dernière mise à jour le 11/09/2007 à 19:02 TU
La présence du moustique potentiellement porteur du chikungunya et de la dengue ayant été établie dans ce département français, le Var a donc été placé au niveau 1 (sur une échelle qui va de zéro à deux) du plan gouvernemental anti-dissémination du virus chikungunya et de la dengue, un plan mis en oeuvre depuis juin 2006. L'Entente interdépartementale de démoustication (EID) a identifié la présence du moustique Aedes Albopictus dans la commune de Sainte-Maxime. Aucun cas de maladie n'a toutefois été déclaré.
« Il n'y a aucune inquiétude particulière à avoir pour la population », selon le Dr Richard Bovet, médecin à la Direction départementale des affaires sanitaires et sociales (DDASS). Mais la DDASS a demandé aux médecins de lui signaler tout cas suspect. Aucun épandage d'insecticide n’a été prévu. L’EID doit simplement renforcer ses actions de surveillance de la prolifération des moustiques et détruire les oeufs. La préfecture recommande d'éviter « les eaux stagnantes autour des maisons et de se protéger individuellement contre les piqûres ». La présence de ce moustique a été identifiée ces dernières années en Corse, dans les Alpes-maritimes et dans les Bouches-du-Rhône, a ajouté le médecin. Plus de 160 cas confirmés de chikungunya ont été recensés dans le nord-est de l'Italie, la semaine passée.11/09/2007 à 19:02 TU
Président de la cellule française de recherche sur la dengue et le chikungunya
« L'idée que ces maladies sont des maladies tropicales, comme on disait autrefois, est une idée qui a vécue. Aujourd'hui il n'y a plus de maladie tropicale.»
07/09/2007 par Caroline Lachowsky
Président de la cellule française de recherche sur la dengue et le chikungunya
« Aujourd'hui on peut parler d'une épidémie de chikungunya en Italie, dans la mesure où on pense qu'un voyageur est revenu d'une zone infectée, qui était très probablement l'Inde, avec le virus du chikungunya.»
07/09/2007 par Caroline Lachowsky
Directeur du Centre hospitalier Félix Guyon de Saint-Denis.
Il y a eu sans doute un décalage entre le moment où les généralistes ont été confrontés à cette maladie [chikungunya] et le moment où on a vu arriver ces données dans les structures de l’Etat.
27/02/2006 par Philippe Lecaplain