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Biodiversité

L'approche actuelle de maximisation des profits conduit à une pêche excessive et menace d'épuisement voire d'extinction les espèces les plus recherchées commercialement …

par Dominique Raizon (avec AFP)

Article publié le 07/12/2007 Dernière mise à jour le 19/02/2008 à 14:31 TU

Les entreprises de pêche réalisent les bénéfices les plus élevés quand elles laissent les bancs de poissons se reconstituer au-delà du niveau jugé actuellement optimal, affirme une étude américano-australienne menée par explique Quentin Grafton, directeur de recherche de la Crawford School of Economics and Government à l'université nationale australienne (ANU).  Les auteurs ont testé leur modèle sur différentes pêcheries, dont celles spécialisées dans le thon et les crevettes, des espèces qui se renouvellent rapidement, ainsi que sur l'hoplostète orange, un poisson à longue espérance de vie et parvenant à l'âge adulte très lentement. Conclusion : les bancs de poissons qu'on laisse se reconstituer plus longtemps sont beaucoup plus abondants et de ce fait plus faciles à pêcher, entraînant des moindres coûts pour les entreprises de pêche, expliquent ces économistes.

L'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) estime que 25% des stocks de poissons dans le monde sont épuisés. « Une plus grande conservation permet à la fois de promouvoir des stocks plus importants de poissons et des profits plus élevés pour les entreprises de pêche », souligne Tom Kompas, directeur du programme de développement économique de la Crawford School of Economics and Government. « Ceci est une situation gagnante à la fois pour les pêcheries industrielles et l'environnement marin mondial ».

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