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Les mécanismes ioniques qui se manifestent dans le cerveau d’une personne migraineuse en crise sont analogues à ceux qui se passent dans le système nerveux du criquet migrateur africain lorsqu’il réagit à un stress puissant !…

par Dominique Raizon

Article publié le 22/02/2008 Dernière mise à jour le 22/02/2008 à 16:44 TU

Les chercheurs canadiens Med Robertson et Corinne Rodgers, de la Queen’s university (Kingston, Canada), ont privé de chaleur et d’oxygène le Locusta migratoria migratorioides et se sont aperçus que l’équilibre potassique, entre l’intérieur et l’extérieur du neurone, était rompu. En attendant le retour de conditions plus clémentes, le  criquet tombe en catalepsie. C’est sa réponse adaptative à la situation de stress.

La migraine est un mot dérivé du grec ancien, qui désigne étymologiquement une douleur touchant la « moitié du crâne ». Les études des deux dernières décennies ont pu montrer que la vasodilatation des vaisseaux sanguins cérébraux n'était pas la cause, mais la conséquence de cette douleur dont l’origine serait plutôt à rechercher du côté d'une altération du système nerveux périphérique, c’est-à-dire de la partie du système nerveux formée de ganglions et de nerfs qui fait circuler l'information entre les organes.

Pour l’heure, les chercheurs seraient déjà parvenus à pré-conditionner les insectes pour qu’ils résistent  mieux à la situation de stress. Les études chez les patients humains sont en cours. Des travaux qui pourraient déboucher à terme sur des traitements mieux ciblés pour les patients qui souffrent de céphalées parfois invalidantes.

Pour en savoir plus, site en anglais (cliquez ici