par Arnaud Jouve
Article publié le 03/07/2008 Dernière mise à jour le 07/07/2008 à 08:11 TU
Pour aboutir à un accord international de lutte contre les changements climatiques qui puisse être opérationnel dans la continuité du Protocole de Kyoto en 2012 il faut, compte tenu du temps nécessaire pour la ratification, que cet accord soit signé par tout les pays à Copenhague en 2009. Et, pour y parvenir, il faut que la prochaine conférence des parties de Poznan, en décembre prochain, soit un succès.
La France, qui a fait de cette question l’axe majeur de sa présidence européenne, va donc durant ces deux jours, défendre sa stratégie européenne en la matière, le paquet Energie Climat. Un ensemble de mesures qui doit permettre à l’Europe d’atteindre un seuil minimal de 20% de réduction de ses émissions de gaz a effet de serre en 2020.
La journée d’aujourd’hui va donc se consacrer aux enjeux de la négociation internationale, et au paquet énergie-climat, qui comprend le système d’échange de quotas de carbone, les énergies renouvelables et la capture et le stockage du carbone.
La journée de vendredi abordera la question des OGM et croisera l’arrivée des ministres de l’énergie qui viendront par la suite débattre de l’efficacité énergétique.