par Dominique Raizon
Article publié le 28/11/2007 Dernière mise à jour le 28/11/2007 à 15:54 TU
Le sommet de la Terre, à Rio (Brésil), en 1992, a marqué la prise de conscience internationale des risques et des enjeux liés au changement climatique : lors de ce sommet, une convention a été ouverte à ratification. Elle est entrée en vigueur le 21 mars 1994, ratifiée par 189 pays dont l’Australie et les Etats-Unis. Les Etats les plus riches se refusaient alors à une baisse de leur croissance économique, tout en admettant être responsables des émissions de gaz à effet de serre les plus importantes. Or, ces émissions de gaz sont considérées comme la cause principale de l’accélération du réchauffement planétaire au cours de ces cinquante dernières années. Les pays se sentant concernés ont alors pris l’engagement de stabiliser, en 2000, leurs émissions au niveau de concentration atteint en 1990.
Né de cette convention cadre en 1997, le protocole de Kyoto proposait d’aller plus loin. Ratifié à ce jour par 156 pays, à l’exception notable de l’Australie, des Etats-Unis et de la Chine, les plus gros pollueurs de la planète, il entérine les engagements quantitatifs juridiquement contraignants que les pays membres de la convention climat ont accepter d’observer, afin de prévoir, prévenir ou atténuer les causes aggravantes du changement climatique et, donc, de stabiliser les concentrations de gaz à effet de serre. L’entrée en vigueur du protocole, le 16 février 2005, a eu lieu dès lors que 55 pays de la convention sur les changements climatiques avaient déposé leurs instruments de ratification.
Ainsi, selon ce calendrier de réduction des émissions des six gaz à effet de serre les plus nocifs, 38 pays industrialisés se sont engagés à une réduction globale de 5,2% des émissions de dioxyde de carbone d’ici 2012, par rapport aux émissions de 1990.
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