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Le mélanome malin trahi par son odeur ?

par Dominique Raizon

Article publié le 21/08/2008 Dernière mise à jour le 22/08/2008 à 12:39 TU

(www.photo-libre.fr)

(www.photo-libre.fr)

Lié aux prédispositions génétiques de chacun mais aussi à des expositions abusives au soleil et à ses ultra-violets durant les quinze premières années de sa vie, le mélanome évolue sournoisement du vulgaire petit grain de beauté à la tumeur qui résulte d’un développement anarchique des cellules pigmentaires, les mélanocytes. Comment dépister la malignité d’une tache suspecte ? Des chercheurs américains ont découvert que certaines tumeurs émettaient une odeur particulière.

Vers un diagnostic olfactif du cancer de la peau?

« Une odeur singulière émane des tumeurs cancéreuses [...]. Les chercheurs espèrent créer un "nez électronique" qui pourrait permettre aux médecins de détecter ces cancers facilement. »

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21/08/2008 par Valérie Cohen

S’il est possible de se prévenir les cancers de la peau en se protégeant du soleil, la fréquence des mélanomes ne cesse d’augmenter chaque année à travers le monde. « Les UVB, qui induisent les coups de soleil sont très cancérigènes. » Mais les UVA, autre classe d’ultraviolets solaires sont aussi nocifs et « il n’est pas exclu qu’ils aient un effet sur l’accélération du développement des mélanomes. », rappelle Alain Sarasin, du laboratoire Stabilité génétique et oncogénèse du CNRS (Université paris XI, Insitut Gustave Roussy).

Les cellules malignes se répandent par voie sanguine

Semblables à de petits grains de beauté, les mélanomes se développent en premier lieu en surface avant de progresser dans les zones profondes de la peau, atteignant un à deux millimètres d’épaisseur.

Si certains restent localisés en surface de l’épiderme, d’autres disséminent leurs cellules malignes par voie sanguine et donnent naissances à des métastases qui se répandent dans l’organisme. Les nouvelles tumeurs, insensibles aux thérapies classiques peuvent conduire au décès rapide du patient.

Plus de huit mille nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année en France.

Pour en savoir plus :

Consulter les sites :

- du Centre national de recherche scientifique (CNRS) et l'article sur la piste des gènes hyperactifs

- des conseils de prévention de l'Institut national du cancer

- du docteur Philippe Abimelec, dermatologue, attaché à l'hôpital Saint-Louis à Paris en Médecine et chirurgie de la peau, des ongles et des cheveux.

- de l'université de Rouen