par Patrick Chompré
Article publié le 09/01/2008 Dernière mise à jour le 04/02/2008 à 13:49 TU
Cette étude met une fois de plus en évidence le rôle de la vitamine D qui intéresse de plus en plus les chercheurs pour son action sur le ralentissement du vieillissement et sur la prévention des cancers. On la trouve dans certains aliments, comme dans l’huile de foie de certains poissons, et surtout elle se forme grâce aux rayons ultraviolets lorsque nous sommes en contact avec la lumière du soleil.
La peau est la principale source de cette précieuse vitamine et voilà pourquoi elle varie considérablement chez les individus, selon qu’ils résident dans telle ou telle partie du monde. Un Australien, par exemple, produit presque cinq fois plus de vitamine D qu’un britannique. Attention cependant à ne pas se surexposer, car là il y a le risque bien connu du cancer de la peau.
Ce que cette étude montre, c’est l’existence d’une corrélation entre la teneur sanguine en vitamine D, donc liée à l’exposition au soleil, et les taux de survie des victimes du cancer. En clair, les habitants des pays du Sud n’ont pas moins de cancers que ceux du Nord mais leurs chances de survie sont meilleures grâce à la présence de cette vitamine. Voilà qui va initier de nouvelles recherches sur l’impact de la lumière sur la santé et relancer des travaux sur la luminothérapie.