par Dominique Raizon (avec AFP)
Article publié le 25/06/2009 Dernière mise à jour le 29/06/2009 à 14:37 TU
«L'effort public en faveur de la recherche et de l'enseignement supérieur [sera porté] à 24 milliards d'euros en 2010».
(Photo : AFP)
« Les stéréotypes implicites [c’est-à-dire ces pensées qu'on ne souhaite pas exprimer ou qui sont même inconscientes] pourraient décourager les filles de faire des études scientifiques et mathématiques et même affecter leurs performances », expliquent les auteurs de cette enquête parue dans les Annales de l'Académie nationale des sciences (PNAS) datées du 22 au 27 juin 2009.
De plus, dans les pays où ces stéréotypes sont les plus ancrés dans la population, les garçons obtiennent de meilleurs résultats que les filles en science et en mathématique en classe de quatrième. « Nous avons trouvé une tendance générale dans tous les pays dans lesquels nous avons conduit cette enquête, montrant que la population lie le plus souvent les concepts scientifiques au sexe masculin qu'au sexe féminin », explique Brian Nosek, professeur de psychologie à l'Université de Virginie (est), principal auteur de cette étude.Les participants devaient, en réponse aux questions posées rapidement, classer les mots se référant au sexe masculin tels que : "il", "fils" et "père" ou au sexe féminin comme "elle", "fille' et "mère", avec des termes liés à la science tels que : "la physique", "la biologie" et "la chimie" ou des sciences sociales, comme "histoire, arts et littérature."
« Stéréotypes implicites et fossé (...) se renforcent mutuellement »
« La plupart des participants ont plus rapidement associé les mots relatifs à la science au sexe masculin qu'au sexe féminin », expliquent les auteurs de cette recherche. Ils ont aussi été surpris de l'absence totale de différence entre les deux sexes dans la tendance à identifier en grande majorité la science avec le sexe masculin.
« La culture est une force puissante pour façonner les croyances et les comportements de ses membres », relève Brian Nosek. « Nous pensons que les stéréotypes implicites et le fossé entre les sexes dans leur capacité de réussite dans les domaines scientifiques se renforcent mutuellement », ajoute-t-il.
Une informaticienne vénézuélienne en poste à Göttingen. Comme la plupart des pays industrialisés, l'Allemagne recherche de la main-d'oeuvre hautement qualifiée.
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Des tests similaires sont disponibles pour un ensemble de sujets tel que l'identité raciale, la religion et la politique.
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