Athlétisme
La joie et la fierté de la Sénégalaise en or
par Philippe Couve
Article publié le 10/08/2001 Dernière mise à jour le 09/08/2001 à 22:00 TU
Amy Mbacke Thiam a confié à RFI son bonheur après avoir décroché le titre mondial sur 400 m lors des championnats du monde d'Edmonton au Canada. Une joie partagée par son pays : le Sénégal.
Vingt-quatre heure après sa victoire, Amy Mbacke Thiam n'est toujours pas redescendue du petit nuage sur lequel l'a propulsé son succès en finale du 400 m des Mondiaux d'athlétisme d'Edmonton au Canada. 
«J'ai eu beaucoup de mal a dormir après la victoire», a confié la championne du monde à Christophe Jousset, l'envoyé spécial de RFI.
A peine descendue du podium, sa médaille autour du cou, Amy Mbacke Thiam a été sollicitée de toutes parts. Un coup de téléphone du président sénégalais. Abdoulaye Wade a salué sa « grande victoire » qui « réconcilie le peuple sénégalais et sa jeunesse avec les valeurs cardinales qui cimentent l'âme de la nation ». Le téléphone a sonné encore. Le ministère des sports a appelé pour féliciter. D'autres encore se sont bousculés au bout du fil pour saluer la victoire de la championne.
Amy Mbacke Thiam, de son côté, a appelé sa famille près de Kaolack. «Chez moi, ils ont fêté la victoire », raconte-t-elle. Ce que l'envoyé spécial de RFI, Pape Touré a pu constater. Le père et la mère d'Amy ont suivi la rediffusion de la course de leur fille sur la seule télé du village qui fonctionne branchée sur une batterie de voiture.
La nouvelle championne du monde du 400 m a encore du mal à réaliser l'ampleur de l'exploit qu'elle vient de réaliser. Que de chemin parcouru depuis qu'elle s'est lancée dans l'athlétisme à l'âge de 19 ans. Ses qualités physiques font d'elle immédiatement l'un des grands espoirs de l'athlétisme sénégalais.
C'est ensuite le travail qui commence dans le cadre du Centre international d'athlétisme de Dakar (CIAD). A son arrivée, Amy court le 400 m en une minute, mais dès les championnats du monde de Séville en 1999 elle réalise 50 secondes et 77 centièmes. Pensionnaire depuis trois ans de ce centre d'entraînement unique en Afrique, Amy Mabcke Thiam y cotoient d'autres athlètes de haut niveau, et notamment la Tchadienne Kaltouma Nadjina et la Camerounaise Mireille Nguimgo. Au CIAD, on ne cache pas sa satisfaction: «Nous sommes fiers. C'est l'aboutissement de tous nos efforts», explique le directeur du centre, le Togolais Kodjo Agbopomé.
«J'ai eu beaucoup de mal a dormir après la victoire», a confié la championne du monde à Christophe Jousset, l'envoyé spécial de RFI.A peine descendue du podium, sa médaille autour du cou, Amy Mbacke Thiam a été sollicitée de toutes parts. Un coup de téléphone du président sénégalais. Abdoulaye Wade a salué sa « grande victoire » qui « réconcilie le peuple sénégalais et sa jeunesse avec les valeurs cardinales qui cimentent l'âme de la nation ». Le téléphone a sonné encore. Le ministère des sports a appelé pour féliciter. D'autres encore se sont bousculés au bout du fil pour saluer la victoire de la championne.
Amy Mbacke Thiam, de son côté, a appelé sa famille près de Kaolack. «Chez moi, ils ont fêté la victoire », raconte-t-elle.
Ce que l'envoyé spécial de RFI, Pape Touré a pu constater. Le père et la mère d'Amy ont suivi la rediffusion de la course de leur fille sur la seule télé du village qui fonctionne branchée sur une batterie de voiture.La nouvelle championne du monde du 400 m a encore du mal à réaliser l'ampleur de l'exploit qu'elle vient de réaliser. Que de chemin parcouru depuis qu'elle s'est lancée dans l'athlétisme à l'âge de 19 ans. Ses qualités physiques font d'elle immédiatement l'un des grands espoirs de l'athlétisme sénégalais.
C'est ensuite le travail qui commence dans le cadre du Centre international d'athlétisme de Dakar (CIAD). A son arrivée, Amy court le 400 m en une minute, mais dès les championnats du monde de Séville en 1999 elle réalise 50 secondes et 77 centièmes. Pensionnaire depuis trois ans de ce centre d'entraînement unique en Afrique, Amy Mabcke Thiam y cotoient d'autres athlètes de haut niveau, et notamment la Tchadienne Kaltouma Nadjina et la Camerounaise Mireille Nguimgo. Au CIAD, on ne cache pas sa satisfaction: «Nous sommes fiers. C'est l'aboutissement de tous nos efforts», explique le directeur du centre, le Togolais Kodjo Agbopomé.
