par Marc Verney (Avec AFP)
Article publié le 08/08/2007 Dernière mise à jour le 08/08/2007 à 10:54 TU
A un an du début des XXIXe Jeux d’été, qui se dérouleront à Pékin du 8 au 24 août 2008, la Chine voudrait montrer au monde qu’elle est bien partie pour réaliser un sans-faute dans le gigantesque chantier de préparation de la compétition. Les travaux des 37 sites olympiques seront tous achevés bien avant l’heure, assurent les organisateurs. Plus qu’un simple événement sportif, ces XXIXe Jeux d’été sont en effet l’occasion pour la Chine d’asseoir son prestige de nouvel acteur économique majeur de la planète : pour Liu Qi, le chef du comité d’organisation chinois et membre du bureau politique du parti communiste au pouvoir, l’accueil des Jeux équivaut ainsi à « valider sa puissance internationale et son influence ».
Les infrastructures sont à la taille des prétentions chinoises : l'architecture se veut grandiose. Sur les 31 sites pékinois, 12 sont spécialement construits pour la circonstance, onze ont été rénovés et seuls huit sont des constructions temporaires. A côté de la capitale chinoise, où se tiendra la majeure partie des épreuves, quatre villes (Tianjin, Shenyang, Shanghai et Qinhuangdao) accueilleront les matchs du tournoi de football, un port de la mer de Chine, Qingdao, recevra les épreuves de voile alors que les concours d’équitation auront lieu à Hong Kong.
La moitié des sites olympiques et le village des athlètes sont réunis dans une vaste zone appelée Parc olympique dans le nord de la capitale. Plus de 10 500 sportifs de 205 comités nationaux sont attendus en Chine pour s’affronter dans 28 disciplines. Aux précédents Jeux d’Athènes, en 2004, les Etats-Unis avaient terminé en tête du tableau des médailles d’or avec un total de 36 récompenses devant la Chine (32) et la Russie (27).
En attendant le début des Jeux, la Chine organise une quarantaine de compétitions test dans des domaines aussi variés que le cyclisme, la lutte, le hockey ou bien le beach volley afin de procéder aux derniers ajustements. Et si le Comité international olympique a salué, par le biais de Jacques Rogge, son président, « l’immense travail » de la partie chinoise, il n’en reste pas moins que l’impact des Jeux dans le domaine des droits de l’homme sera limité : « Attendre que le CIO exerce des pressions sur le gouvernement chinois au-delà des Jeux serait déplacé », a précisé M. Rogge.
Principaux sites de la compétition |
Le Stade national |
04/06/2007 à 11:47 TU