par RFI
Article publié le 18/11/2007 Dernière mise à jour le 13/12/2007 à 09:58 TU
Et dire que lundi dernier, on évoquait un possible déclin de Roger Federer.
Battu à la surprise générale par le Chilien Fernando Gonzalez, lors de son premier match dans ce Masters, le Suisse encaissait alors sa deuxième défaite d'affilée. Ce qui ne lui était jamais arrivé en trois années de règne sur la planète tennis. Avec neuf revers essuyés cette saison, il cumulait par ailleurs son plus mauvais total depuis 4 ans.
Mais dès mercredi, le «Federer express» a repris son rythme de croisière balayant un à un ses adversaires. Nicolay Davidenko et Andy Roddick en matches de poule, puis son grand rival Rafael Nadal, écrasé 6-4, 6-1 en demi-finale.
Ce dimanche, David Ferrer n'a pas fait mieux que son jeune compatriote. Le stress de sa première grande finale ajouté à la maestria du Suisse ont eu raison de lui en 1h37. Oubliées ses démonstrations de la semaine face aux Gasquet, Djokovic, Nadal et Roddick. Cette fois, le Valencian est tombé sur un roc.
Un Roger Federer au sommet de son art qui s'est imposé 6-2, 6-3, 6-2 pour s'offrir son quatrième Masters, soit autant que le Roumain Ilie Nastase et un de moins que les Américains Ivan Lendl et Pete Sampras.
Ajouté aux trois tournois du Grand Chelem glanés cette saison, il démontre ainsi qu'il est encore à 26 ans un indéboulonnable numéro un mondial.