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Les Lions n’ont pas le droit de décevoir


Le président Wade remet le drapeau national au capitaine des Lions de la Teranga, Pape Malick Diop.
(Photo AFP)


  Sénégal   (L'équipe)

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  La classe politique sénégalaise unie souhaite bon vent à sa sélection. Correspondance de Pape Touré (1 min 08 sec).
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Se sachant très attendus en raison de leurs très bons résultats lors de la dernière Coupe du monde, les Lions du Sénégal refusent l’étiquette de favoris. Leur entraîneur Guy Stéphan a même refroidi les ardeurs des supporters en déclarant, sans sourciller, que son objectif était de figurer parmi les huit quarts de finalistes de la CAN.

De notre correspondant à Dakar

Avec une sélection qui a atteint les quarts de finale de la dernière Coupe du monde, les supporters sénégalais, qui sont parmi les plus difficiles du continent, comprendraient difficilement que leur équipe soit moins performante en Tunisie que lors de leur brillante campagne asiatique. Plus encore, finaliste de la dernière CAN organisée au Mali, battue aux tirs aux buts par le Cameroun, la joyeuse bande d’El Hadji Diouf a une revanche à prendre et un défi à relever, celui de ramener la coupe au Sénégal, un pays entièrement mobilisé derrière les hommes de Guy Stéphan, ancien adjoint de Roger Lemerre.

Après leur victoire dimanche à l’arraché contre les Bafana Bafana d’Afrique du Sud (2-1) en match amical, les Lions de la Téranga ont encore pu mesure l’attente des supporters sénégalais : un stade plein à craquer avec plus de 50.000 supporters et une soirée de gala animée par le numéro 1 de la chanson sénégalaise, Youssou Ndour. Les joueurs ont compris le message sans équivoque des fous du foot sénégalais qui réclament la coupe à Dakar. C’est aussi ce que le président Wade leur a demandé ce lundi en les recevant au palais présidentiel pour la remise du drapeau national en présence de la quasi-totalité des leaders politiques du pays. A cette occasion, il a ressorti le slogan qui avait fait fureur au début de l’alternance et conforté par la campagne asiatique, «le Sénégal qui gagne».

Une attaque renforcée

Dès lors, on comprend toute la pression que subissent les joueurs qui, pour avoir fait rêver tout un pays, voir tout un continent lors du Mondial organisé en Asie, se trouvent aujourd’hui piégés par leur succès. La composition du groupe n’a pas changé, à quelques exceptions près. Parmi les nouveaux se trouvent Lamine Sakho, joueur de Leeds qui a repris sa nationalité sénégalaise après avoir joué avec l’équipe française espoirs, Diomansy Kamara, joueur de Modène et Mamadou Niang, actuel meilleur attaquant de Strasbourg avec 9 buts à son compteur en championnat de France. Ces trois joueurs vont compléter l’attaque sénégalaise aux côtés d’El Hadji Diouf et Henri Camara, qui jouent respectivement dans les clubs anglais de Liverpool et Wolverhampton.

Si les Lions disposent d’une des meilleures attaques de cette CAN, ils ont cependant quelques problèmes en défense malgré les deux tours de contrôle que sont Souleymane Diawara (Sochaux) et leur capitaine Pape Malick Diop, qui joue à Lorient. Dans l’animation du jeu, Sylvain Ndiaye, milieu de l’Olympique de Marseille, pourrait hériter du poste Khalilou Fadiga, forfait pour raison médicale, et avoir ainsi pour mission d’offrir des ballons aux super attaquants que sont Diouf, Niang, Henri et Sakho.

Mais on le sait, la meilleure équipe sur le papier n’est pas toujours la meilleure sur le terrain. La France l’a appris à ses dépens lors de la dernière Coupe du Monde, face au Sénégal justement. Et les Lions qui se sont inclinés ensuite devant la Turquie en quarts de finale du Mondial, étaient ce jour là totalement méconnaissables, transparents, même s’ils sont allés jusqu’à la fameuse «mort subite». A leur tête, le Breton Guy Stéphan, joue aussi. son avenir. Et il a la lourde tâche de faire autant, sinon mieux, que son prédécesseur Bruno Metsu.
Demba NDIAYE
20/01/2004




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