Les points de discorde
Afin de parvenir à l'accord de paix global et définitif prévu par les accords d'Oslo, Israéliens et Palestiniens doivent trouver, à Camp David, une issue sur quatre principaux enjeux.
Le statut de Jérusalem
C'est la ville de toutes les convoitises et sans doute le point le plus difficile à régler lors de ce sommet tripartite. Depuis la guerre des Six Jours en 1967, les Israéliens considèrent ce lieu mythique et symbolique comme étant leur capitale. Les Palestiniens, quant à eux, ne veulent pas renoncer à faire de Jérusalem-Est la capitale de leur futur Etat. Les Israéliens campent sur leur position et les Palestiniens ont averti que si Jérusalem-Est ne leur revenait pas, il n'y aurait pas d'accord en vue.
Le tracé des frontières du futur Etat palestinien
Bien qu'Israël ne s'oppose pas à la création d'un futur Etat palestinien, l'Etat hébreu conteste en revanche le tracé de sa délimitation, refuse catégoriquement le retour aux frontières de 1967 et souhaite également annexer certaines zones de la Cisjordanie.
L'avenir des 150 colonies juives
Crées après la guerre de 1967, ces 150 colonies juives (en Cisjordanie et dans la bande de Gaza) où vivent plus de 200 000 personnes attisent les tensions. A l'origine, les premières implantations ne devaient que renforcer la sécurité dans des secteurs bien définis. Depuis 1977, date à laquelle Menahem Begin lance une politique de peuplement au nom du «Grand Israël»,les Israéliens considèrent ces terres comme les leurs. Les Palestiniens et la communauté internationale y voient plutôt une colonisation illégale. Les Palestiniens demandent donc que ces 150 colonies soient transférées sous la souveraineté de leur futur Etat ou tout simplement démantelées.
La question des réfugiés palestiniens
Ils sont au nombre de 3,5 millions (soit environ 60% de la population palestinienne totale) à vivre, pour la plupart, à Gaza, en Cisjordanie, au Liban, en Syrie ou en Jordanie. Ils s'y sont réfugiés à partir de 1948 pour échapper aux combats ou ont été expulsés par l'armée israélienne. Les Palestiniens demandent qu'Israël se plie à la résolution 194 de l'ONU qui prévoit soit l'intégration de ces réfugiés dans les pays d'accueil soit leur droit au retour. Israël reste intraitable et ne concèderait qu'un faible taux de réfugiés au titre de regroupement familiaux.
C'est la ville de toutes les convoitises et sans doute le point le plus difficile à régler lors de ce sommet tripartite. Depuis la guerre des Six Jours en 1967, les Israéliens considèrent ce lieu mythique et symbolique comme étant leur capitale. Les Palestiniens, quant à eux, ne veulent pas renoncer à faire de Jérusalem-Est la capitale de leur futur Etat. Les Israéliens campent sur leur position et les Palestiniens ont averti que si Jérusalem-Est ne leur revenait pas, il n'y aurait pas d'accord en vue.
Le tracé des frontières du futur Etat palestinien
Bien qu'Israël ne s'oppose pas à la création d'un futur Etat palestinien, l'Etat hébreu conteste en revanche le tracé de sa délimitation, refuse catégoriquement le retour aux frontières de 1967 et souhaite également annexer certaines zones de la Cisjordanie.
L'avenir des 150 colonies juives
Crées après la guerre de 1967, ces 150 colonies juives (en Cisjordanie et dans la bande de Gaza) où vivent plus de 200 000 personnes attisent les tensions. A l'origine, les premières implantations ne devaient que renforcer la sécurité dans des secteurs bien définis. Depuis 1977, date à laquelle Menahem Begin lance une politique de peuplement au nom du «Grand Israël»,les Israéliens considèrent ces terres comme les leurs. Les Palestiniens et la communauté internationale y voient plutôt une colonisation illégale. Les Palestiniens demandent donc que ces 150 colonies soient transférées sous la souveraineté de leur futur Etat ou tout simplement démantelées.
La question des réfugiés palestiniens
Ils sont au nombre de 3,5 millions (soit environ 60% de la population palestinienne totale) à vivre, pour la plupart, à Gaza, en Cisjordanie, au Liban, en Syrie ou en Jordanie. Ils s'y sont réfugiés à partir de 1948 pour échapper aux combats ou ont été expulsés par l'armée israélienne. Les Palestiniens demandent qu'Israël se plie à la résolution 194 de l'ONU qui prévoit soit l'intégration de ces réfugiés dans les pays d'accueil soit leur droit au retour. Israël reste intraitable et ne concèderait qu'un faible taux de réfugiés au titre de regroupement familiaux.
Article publié le 11/07/2000