Affaires politico-financières
L'indignation de Jacques Chirac
Le président de la République, qui s'exprimait jeudi soir à la télévision sur France 3 pour appeler les Français à voter pour le référendum sur le quinquennat a été interrogé sur les révélations posthumes de Jean-Claude Méry. Il se déclare indigné.
Indignation, mensonge, calomnie: les mots claquent dans la bouche de Jacques Chirac...
Le Monde justifie la publication forcément contestable des propos d'un mort par la valeur historique du document. Jacques Chirac dénonce la manipulation d'un quotidien qui, rappelle-t-il, colportait il y a quelques jours des rumeurs fantaisistes sur sa santé. Une réplique cinglante, à la mesure de l'importance qu'il attache à l'affaire, de l'obligation d'en juguler rapidement les effets.
Cette publication intervient dans un contexte politique bien précis : à trois jours d'un référendum pour lequel on annonce une forte abstention, signe d'un discrédit du discours politique... A un moment où pour la première fois, le Premier ministre se trouve en difficulté, où le président comptait bien sur son intervention télévisée pour reprendre la main.
Bien sûr, Jacques Chirac demande aux Français de consacrer dix minutes dimanche pour dire oui au quinquennat. Comme prévu, il recadre sa position sur la Corse en fixant certaines limites à l'action menée, tenant à la condamnation de la violence et l'unité de la République. Mais de fait, cette confession posthume de Jean-Claude Méry parasite son message...
Le Monde justifie la publication forcément contestable des propos d'un mort par la valeur historique du document. Jacques Chirac dénonce la manipulation d'un quotidien qui, rappelle-t-il, colportait il y a quelques jours des rumeurs fantaisistes sur sa santé. Une réplique cinglante, à la mesure de l'importance qu'il attache à l'affaire, de l'obligation d'en juguler rapidement les effets.
Cette publication intervient dans un contexte politique bien précis : à trois jours d'un référendum pour lequel on annonce une forte abstention, signe d'un discrédit du discours politique... A un moment où pour la première fois, le Premier ministre se trouve en difficulté, où le président comptait bien sur son intervention télévisée pour reprendre la main.
Bien sûr, Jacques Chirac demande aux Français de consacrer dix minutes dimanche pour dire oui au quinquennat. Comme prévu, il recadre sa position sur la Corse en fixant certaines limites à l'action menée, tenant à la condamnation de la violence et l'unité de la République. Mais de fait, cette confession posthume de Jean-Claude Méry parasite son message...
par Geneviève Goetzinger
Article publié le 22/09/2000