Automobile
L'auto, signe extérieur de richesse
L'automobile est un bien de consommation dont la progression ne semble pas près de ralentir. On en construisait, dans le monde, 39 millions en 1980 et 56 millions en 1999. Et, dans de nombreux pays, l'équipement en utilitaires et en voitures particulières croît rapidement avec le niveau de développement économique.
Dans les pays développés, le parc automobile actuellement en circulation atteint des chiffres impressionnants : 190 millions dans l'Union européenne dont 167 millions de voitures particulières, près de 204 millions aux Etats-Unis, dont 124 millions de voitures particulières et environ 71 millions de véhicules au Japon dont 50 millions à des particuliers. Dans ces pays, le taux d'équipement est déjà élevé : 545 véhicules pour 1 000 habitants dans l'UE, 564 pour 1 000 au Japon et 762 véhicules pour 1 000 habitants aux Etats-Unis. Cela en dit long sur les capacités d'augmentation du marché dans certains pays, très peuplés et en développement, comme la Chine et l'Inde où l'on ne dispose, pour l'instant, que de, respectivement, 11 et 8 véhicules pour 1 000 habitantsà
La voiture est en effet, en cette fin de vingtième siècle, un signe de l'enrichissement des populations qui ne trompe pas. Exemple, la Corée du Sud qui, d'un taux de 25 véhicules pour 1 000 habitants en 1985, est passée très rapidement à 177 automobiles pour 1 000 habitants en 1995 et 239 en 1998. Conséquence de la crise économique qui a frappé ce pays, le taux d'équipement était redescendu à 235 véhicules pour 1 000 en 1999. Bien que de manière moins nette, le nombre de personnes disposant d'un véhicule au Brésil a également suivi le développement économique. En 1985, 86 Brésiliens sur 1 000 étaient motorisés, ils sont désormais 117 sur 1 000. En Afrique, on compte 1,9 millions d'automobile en Afrique du Sud, et seulement 44 000 en Angola et 25 000 au Bénin.
Mais l'invasion de l'automobile a peut-être aussi une limite. Témoins les pays riches les mieux équipés de la planète et travaillés par des mouvements écologistes, Etats-Unis (204 millions de véhicules), Canada (17 millions) et Allemagne (45 millions) où le nombre de véhicules tend à plafonner ou même à régresser. Ce n'est pas du tout le cas en Italie, pays déjà très au dessus de la moyenne des pays de l'Union européenne, 608 véhicules pour 1 000 habitants contre 545 pour l'Europe des Quinze, et qui poursuit sur cette tendance.
Sources : Organisation internationale des constructeurs d'automobiles (OICA) et Comité des contructeurs français d'automobiles (CCFA).
La voiture est en effet, en cette fin de vingtième siècle, un signe de l'enrichissement des populations qui ne trompe pas. Exemple, la Corée du Sud qui, d'un taux de 25 véhicules pour 1 000 habitants en 1985, est passée très rapidement à 177 automobiles pour 1 000 habitants en 1995 et 239 en 1998. Conséquence de la crise économique qui a frappé ce pays, le taux d'équipement était redescendu à 235 véhicules pour 1 000 en 1999. Bien que de manière moins nette, le nombre de personnes disposant d'un véhicule au Brésil a également suivi le développement économique. En 1985, 86 Brésiliens sur 1 000 étaient motorisés, ils sont désormais 117 sur 1 000. En Afrique, on compte 1,9 millions d'automobile en Afrique du Sud, et seulement 44 000 en Angola et 25 000 au Bénin.
Mais l'invasion de l'automobile a peut-être aussi une limite. Témoins les pays riches les mieux équipés de la planète et travaillés par des mouvements écologistes, Etats-Unis (204 millions de véhicules), Canada (17 millions) et Allemagne (45 millions) où le nombre de véhicules tend à plafonner ou même à régresser. Ce n'est pas du tout le cas en Italie, pays déjà très au dessus de la moyenne des pays de l'Union européenne, 608 véhicules pour 1 000 habitants contre 545 pour l'Europe des Quinze, et qui poursuit sur cette tendance.
Sources : Organisation internationale des constructeurs d'automobiles (OICA) et Comité des contructeurs français d'automobiles (CCFA).
par Francine Quentin
Article publié le 29/09/2000