Transports
La réalité virtuelle au service de l'industrie automobile
Au-delà de l'attrait du grand public pour les images de synthèse popularisées par le cinéma, les techniques de réalité virtuelle permettent des applications professionnelles dans divers champs d'activité comme le prototypage. Les constructeurs automobiles ont été les premiers à intégrer la réalité virtuelle dans la conception et vérification de maquettes.
Etudier toutes les phases de fabrication d'une voiture avant de la construire. Evaluer un certain nombre d'aspects mécaniques ou ergonomiques qui vont se poser lors du montage et de l'assemblage des pièces. Faire évoluer un véhicule selon différentes architectures. Analyser la visibilité, les dimensions des vitres ou du pare-brise. Pour les constructeurs d'automobiles, le prototypage virtuel est d'un gros intérêt. Réduction des coûts d'études, diminution des risques de production, amélioration de la qualité des produits. Le prototype virtuel assure fonctionnalité, esthétique et ergonomie. Contrairement à une maquette physique, le prototype virtuel permet des modifications techniques et l'interactivité.
Le prototypage virtuel est une réalité chez Renault. Le constructeur français vient d'acquérir deux Imaginarium. Ces deux salles de cinéma d'images de synthèses permettent aux ingénieurs de tester les voitures en grandeur réelle et d'intégrer des véhicules virtuels dans des paysages réels. Résultats : un gain d'argent et de temps. Pour la Super 5, Renault a du réaliser, avant de sortir le modèle définitif, 35 maquettes à un million de francs.
Gain de temps également, avec le prototype virtuel, il faut juste deux ans pour sortir un nouveau modèle, alors qu'il en fallait cinq auparavant. Autre exemple, celui de l'écurie de course britannique Tyrell qui utilise la maquette numérique pour mettre en situation un être humain virtuel à l'échelle exacte de ses pilotes. Le plus gros défi reste le retour d'effort adapté aux environnements virtuels. Les maquettes avec retour d'effort seront beaucoup plus performantes, et parfaitement adaptées à la demande des industriels.
Le prototypage virtuel est une réalité chez Renault. Le constructeur français vient d'acquérir deux Imaginarium. Ces deux salles de cinéma d'images de synthèses permettent aux ingénieurs de tester les voitures en grandeur réelle et d'intégrer des véhicules virtuels dans des paysages réels. Résultats : un gain d'argent et de temps. Pour la Super 5, Renault a du réaliser, avant de sortir le modèle définitif, 35 maquettes à un million de francs.
Gain de temps également, avec le prototype virtuel, il faut juste deux ans pour sortir un nouveau modèle, alors qu'il en fallait cinq auparavant. Autre exemple, celui de l'écurie de course britannique Tyrell qui utilise la maquette numérique pour mettre en situation un être humain virtuel à l'échelle exacte de ses pilotes. Le plus gros défi reste le retour d'effort adapté aux environnements virtuels. Les maquettes avec retour d'effort seront beaucoup plus performantes, et parfaitement adaptées à la demande des industriels.
par Myriam Berber
Article publié le 29/09/2000