Yémen
Washington prépare des représailles
Après l'attentat contre la frégate américaine USS Cole du 12 octobre dernier qui a coûté la vie à 17 marins, le Pentagone confirme la mise en état d'alerte maximum de ses forces dans la région du Golfe. Par ailleurs le Département américain de la défense et la Maison Blanche préparent une opération de représailles qui prendrait pour cible des camps d'entraînement de factions islamistes en Afghanistan.
L'attaque contre la frégate USS Cole ne restera pas sans réponse avait clairement laissé entendre plusieurs responsables du Pentagone. Indiquant qu'il attendaient les premières conclusions des enquêteurs du FBI avant d'agir, l'état-major de la Cinquième flotte américaine installé à Bahreïn est désormais prêt pour la riposte.
A ce stade de l'enquête, le FBI attribue la responsabilité de l'attaque à une faction islamiste de la nébuleuse du milliardaire saoudien Oussama Ben Laden, c'est à dire aux mêmes commanditaires des attentats perpétrés contre les ambassades américaines de Nairobi et Dar es-Salaam, le 7 août 1998.
Treize jours plus tard, 55 missiles de croisières Tomahawk, lancés depuis 4 croiseurs et un sous-marin de l' US Navy s'abattaient sur des camps afghans, à proximité de la frontière pakistanaise.
Une risposte inéluctable
Selon différentes sources diplomatiques, on s'achemine vers une opération navale similaire dans les prochains jours, lorsque l'USS Cole aura quitté le port d'Aden, d'ici la fin de la semaine. Tout objectif yéménite semble avoir été abandonné pour frapper à nouveau des cibles afghanes, à savoir les camps d'entraînement des partisans d'Oussama Ben Laden qui se sont réinstallés dans la région de Kandahar, au sud de l'Afghanistan.
Cette opération de riposte, rendue inéluctable par la campagne électorale présidentielle ne peut toutefois impliquer un pays du Proche-Orient ou la diplomatie américaine reste prioritaire.
Même si de nouveaux bombardements américains en Afghanistan ne règleront pas la question du terrorisme islamiste, le choix de la cible Taliban est destinée à recueillir le soutien politique intérieur le plus large...
A ce stade de l'enquête, le FBI attribue la responsabilité de l'attaque à une faction islamiste de la nébuleuse du milliardaire saoudien Oussama Ben Laden, c'est à dire aux mêmes commanditaires des attentats perpétrés contre les ambassades américaines de Nairobi et Dar es-Salaam, le 7 août 1998.
Treize jours plus tard, 55 missiles de croisières Tomahawk, lancés depuis 4 croiseurs et un sous-marin de l' US Navy s'abattaient sur des camps afghans, à proximité de la frontière pakistanaise.
Une risposte inéluctable
Selon différentes sources diplomatiques, on s'achemine vers une opération navale similaire dans les prochains jours, lorsque l'USS Cole aura quitté le port d'Aden, d'ici la fin de la semaine. Tout objectif yéménite semble avoir été abandonné pour frapper à nouveau des cibles afghanes, à savoir les camps d'entraînement des partisans d'Oussama Ben Laden qui se sont réinstallés dans la région de Kandahar, au sud de l'Afghanistan.
Cette opération de riposte, rendue inéluctable par la campagne électorale présidentielle ne peut toutefois impliquer un pays du Proche-Orient ou la diplomatie américaine reste prioritaire.
Même si de nouveaux bombardements américains en Afghanistan ne règleront pas la question du terrorisme islamiste, le choix de la cible Taliban est destinée à recueillir le soutien politique intérieur le plus large...
par Richard Labévière
Article publié le 25/10/2000