Guerre d''Algérie
1954-62 : huit ans de guerre
1954
Octobre : création du Front de Libération Nationale (FLN) qui fixe le déclenchement de la lutte armée au 1er novembre 1954.
1er novembre : début de l'insurrection (la « Toussaint rouge »)
24 novembre : François Mitterrand, ministre de l'intérieur, prône le recours à la force.
1955
Janvier : Jacques Soustelle est nommé gouverneur général de l'Algérie.
Avril : l'état d'urgence est instauré en Algérie par les autorités françaises. Conférence afro-asiatique de Bandoeng, en Indonésie : la délégation du FLN est dirigée par Hocine Aït Ahmed. La Conférence exprime sa solidarité avec l'Algérie combattante.
Mai : les effectifs de l'armée française en Algérie sont portés à 100 000 hommes.
Juillet : Congrès de l'Union Générale des Etudiants Musulmans Algériens (UGEMA).
Septembre : première manifestation des appelés du contingent. Inscription de la question algérienne à la 10ème Assemblée générale de l'ONU.
1956
2 février : Jacques Soustelle est remplacé par Robert Lacoste qui, lui-même, a succédé au général Catroux comme ministre-résident en Algérie.
12 mars : l'Assemblée nationale vote les pouvoirs spéciaux au gouvernement Guy Mollet. Ce vote autorise l'accroissement de l'effort de guerre ; en quelques mois, les effectifs engagés en Algérie passent de 200 000 à 400 000 hommes.
Avril-mai : envoi des premiers contingents. Le FLN renouvelle son offre de paix dans le cadre d'une reconnaissance solennelle du droit à l'indépendance de l'Algérie et de l'exercice de la souveraineté nationale par l'ensemble du peuple algérien, sans distinction de race ni de religion.
Juillet : les effectifs de l'armée française sont portés à 400 000 hommes. En réponse au mémorandum du FLN qui leur a été adressé, Tito, Nasser et Nehru condamnent, à Brioni, la politique française en Algérie.
20 août : le Congrès historique de la Soummam adopte la plate-forme du FLN qui définit les buts de la guerre, fixe les conditions du cessez-le-feu, des négociations de paix avec, comme seul et unique représentant du peuple algérien, le FLN ; il prône le découpage du territoire national en six wilayas.
Septembre : création de l'Union Générale des Commerçants Algériens (UGCA) qui préconise des négociations avec le FLN.
22 octobre : détournement par les autorités militaires françaises de l'avion marocain transportant plusieurs dirigeants du FLN : Aït Ahmed, Ben Bella, Boudiaf, Khider. L'opinion internationale est outrée par ce premier détournement d'avion de l'histoire de l'aviation civile.
1er novembre : à l'occasion du deuxième anniversaire du déclenchement de la lutte armée, grève générale massivement suivie.
14 décembre : le général Raoul Salan est nommé commandant en chef en Algérie.
1957
7 janvier : les parachutistes du général Jacques Massu passent à l'offensive à Alger.
21 mai : démission du gouvernement Guy Mollet.
Juin : le gouvernement Bourgès-Monory est investi.
24 septembre : le général Massu gagne la « bataille d'Alger ».
1958
Janvier : l'UGEMA est dissoute par les autorités françaises.
15 avril : chute du gouvernement Gaillard : crise ministérielle de trente-sept jours.
13 mai : l'armée française prend le pouvoir en Algérie et crée le « comité de salut public ». A Alger, la foule applaudit le général de Gaulle.
1er juin : De Gaulle est nommé président du Conseil par le Président René Coty.
4 juin : tournée triomphale du général de Gaulle en Algérie : « je vous ai compris ! ».
25 août : en France, le FLN passe à l'action visant des objectifs économiques et militaires sur tout le territoire.
19 septembre : formation du gouvernement provisoire de la République Algérienne (GPRA).
Octobre : De Gaulle offre « la paix des braves » aux rebelle qui la rejettent, tout en maintenant la porte ouverte à des négociations sérieuses.
21 décembre : De Gaulle est élu président de la République. Ouverture à l'ONU du débat sur la question algérienne. Une résolution en faveur de l'Algérie recueille 35 voix. Les USA s'abstiennent pour la première fois.
1959
Août : à la Conférence de Monrovia, à laquelle prend part le GPRA, reconnu par plusieurs pays africains, le drapeau algérien est hissé à côté de ceux des pays indépendants d'Afrique. 16 parlementaires démocrates US demandent des négociations en Algérie.
16 septembre : De Gaulle offre l'autodétermination aux Algériens.
1960
19 janvier : le général Massu est muté en métropole pour avoir critiqué la politique du général de Gaulle.
24 janvier : « Semaine des barricades » ; les « ultras » tirent sur les gendarmes.
29 janvier : discours de de Gaulle ; la révolte s'éteint.
30 mars : le général Challe est démis de ses fonctions de commandant en chef en Algérie.
25-29 juin : les pourparlers de paix de Melun se soldent par un échec.
6 septembre : « Manifeste des 121 » sur le droit à l'insoumission et contre la torture.
20 décembre : les Nations unies reconnaissent à l'Algérie le droit à l'autodétermination.
1961
25 janvier : première manifestation de l'OAS.
20-26 avril : « Putsch des généraux » à Alger.
20 mai-28 juillet : échec des premiers entretiens d'Evian.
8 septembre : attentat du Petit-Clamart( près de Paris) contre le général de Gaulle
1962
7-18 mars : second entretien d'Evian : l'accord est signé.
19 mars : cessez-le-feu.
20 avril : le général Salan est arrêté.
17 juin : trêve de l'OAS et du FLN. Exode de près d'un million et demi de "pieds-noirs".
1er juillet : indépendance de l'Algérie.
Octobre : création du Front de Libération Nationale (FLN) qui fixe le déclenchement de la lutte armée au 1er novembre 1954.
1er novembre : début de l'insurrection (la « Toussaint rouge »)
24 novembre : François Mitterrand, ministre de l'intérieur, prône le recours à la force.
1955
Janvier : Jacques Soustelle est nommé gouverneur général de l'Algérie.
Avril : l'état d'urgence est instauré en Algérie par les autorités françaises. Conférence afro-asiatique de Bandoeng, en Indonésie : la délégation du FLN est dirigée par Hocine Aït Ahmed. La Conférence exprime sa solidarité avec l'Algérie combattante.
Mai : les effectifs de l'armée française en Algérie sont portés à 100 000 hommes.
Juillet : Congrès de l'Union Générale des Etudiants Musulmans Algériens (UGEMA).
Septembre : première manifestation des appelés du contingent. Inscription de la question algérienne à la 10ème Assemblée générale de l'ONU.
1956
2 février : Jacques Soustelle est remplacé par Robert Lacoste qui, lui-même, a succédé au général Catroux comme ministre-résident en Algérie.
12 mars : l'Assemblée nationale vote les pouvoirs spéciaux au gouvernement Guy Mollet. Ce vote autorise l'accroissement de l'effort de guerre ; en quelques mois, les effectifs engagés en Algérie passent de 200 000 à 400 000 hommes.
Avril-mai : envoi des premiers contingents. Le FLN renouvelle son offre de paix dans le cadre d'une reconnaissance solennelle du droit à l'indépendance de l'Algérie et de l'exercice de la souveraineté nationale par l'ensemble du peuple algérien, sans distinction de race ni de religion.
Juillet : les effectifs de l'armée française sont portés à 400 000 hommes. En réponse au mémorandum du FLN qui leur a été adressé, Tito, Nasser et Nehru condamnent, à Brioni, la politique française en Algérie.
20 août : le Congrès historique de la Soummam adopte la plate-forme du FLN qui définit les buts de la guerre, fixe les conditions du cessez-le-feu, des négociations de paix avec, comme seul et unique représentant du peuple algérien, le FLN ; il prône le découpage du territoire national en six wilayas.
Septembre : création de l'Union Générale des Commerçants Algériens (UGCA) qui préconise des négociations avec le FLN.
22 octobre : détournement par les autorités militaires françaises de l'avion marocain transportant plusieurs dirigeants du FLN : Aït Ahmed, Ben Bella, Boudiaf, Khider. L'opinion internationale est outrée par ce premier détournement d'avion de l'histoire de l'aviation civile.
1er novembre : à l'occasion du deuxième anniversaire du déclenchement de la lutte armée, grève générale massivement suivie.
14 décembre : le général Raoul Salan est nommé commandant en chef en Algérie.
1957
7 janvier : les parachutistes du général Jacques Massu passent à l'offensive à Alger.
21 mai : démission du gouvernement Guy Mollet.
Juin : le gouvernement Bourgès-Monory est investi.
24 septembre : le général Massu gagne la « bataille d'Alger ».
1958
Janvier : l'UGEMA est dissoute par les autorités françaises.
15 avril : chute du gouvernement Gaillard : crise ministérielle de trente-sept jours.
13 mai : l'armée française prend le pouvoir en Algérie et crée le « comité de salut public ». A Alger, la foule applaudit le général de Gaulle.
1er juin : De Gaulle est nommé président du Conseil par le Président René Coty.
4 juin : tournée triomphale du général de Gaulle en Algérie : « je vous ai compris ! ».
25 août : en France, le FLN passe à l'action visant des objectifs économiques et militaires sur tout le territoire.
19 septembre : formation du gouvernement provisoire de la République Algérienne (GPRA).
Octobre : De Gaulle offre « la paix des braves » aux rebelle qui la rejettent, tout en maintenant la porte ouverte à des négociations sérieuses.
21 décembre : De Gaulle est élu président de la République. Ouverture à l'ONU du débat sur la question algérienne. Une résolution en faveur de l'Algérie recueille 35 voix. Les USA s'abstiennent pour la première fois.
1959
Août : à la Conférence de Monrovia, à laquelle prend part le GPRA, reconnu par plusieurs pays africains, le drapeau algérien est hissé à côté de ceux des pays indépendants d'Afrique. 16 parlementaires démocrates US demandent des négociations en Algérie.
16 septembre : De Gaulle offre l'autodétermination aux Algériens.
1960
19 janvier : le général Massu est muté en métropole pour avoir critiqué la politique du général de Gaulle.
24 janvier : « Semaine des barricades » ; les « ultras » tirent sur les gendarmes.
29 janvier : discours de de Gaulle ; la révolte s'éteint.
30 mars : le général Challe est démis de ses fonctions de commandant en chef en Algérie.
25-29 juin : les pourparlers de paix de Melun se soldent par un échec.
6 septembre : « Manifeste des 121 » sur le droit à l'insoumission et contre la torture.
20 décembre : les Nations unies reconnaissent à l'Algérie le droit à l'autodétermination.
1961
25 janvier : première manifestation de l'OAS.
20-26 avril : « Putsch des généraux » à Alger.
20 mai-28 juillet : échec des premiers entretiens d'Evian.
8 septembre : attentat du Petit-Clamart( près de Paris) contre le général de Gaulle
1962
7-18 mars : second entretien d'Evian : l'accord est signé.
19 mars : cessez-le-feu.
20 avril : le général Salan est arrêté.
17 juin : trêve de l'OAS et du FLN. Exode de près d'un million et demi de "pieds-noirs".
1er juillet : indépendance de l'Algérie.
par Pierre DELMAS
Article publié le 23/11/2000