Mexique
La diplomatie du ranch
George W. Bush a choisi le Mexique pour sa première visite à l'étranger depuis son arrivée à la Maison blanche. C'est l'occasion d'une rencontre décontractée dans le ranch de son ami, le nouveau président mexicain, Vicente Fox.
De notre correspondant au Mexique
Plus qu'une rencontre d'Etat, la visite éclair de George W. Bush au Mexique se veut un rendez-vous amical. Il s'agit pour le président américain de montrer les signes du changement de la diplomatie en faveur de l'Amérique latine et du Mexique mais aussi de repositionner une relation de voisins souvent trop distants.
Bush et Fox se sont rencontrés plusieurs fois avant leurs élections respectives, ils ont sympathisé ayant un parcours très semblable et de nombreuses affinités. Le Texas de Georges Bush a été Mexicain jusqu'en 1848, la belle soeur de George est né à Guanajuato, l'Etat dont Fox était gouverneur, l'un et l'autre montent à cheval, portent des bottes, parlent indifféremment l'espagnol ou l'anglais, tous deux sont passés par l'initiative privée et prônent le libéralisme et le commerce global.
Pour démarrer cette nouvelle relation, Bush et Fox veulent que leurs équipes se connaissent. Accompagnés chacun de 7 conseillers, ils vont exposer au cours de cette rencontre au Rancho San Cristobal, propriété de Fox, situé dans l'Etat du Guanajuato, les grandes lignes de leurs politiques Pour ce qui est des échanges commerciaux, George Bush est prêt à mettre à plat son grand projet d'un Accord de libre ommerce pour l'Amérique (ALCA), un thème qu'il abordera en avril à Québec lors du sommet des Amériques.
L'agenda de travail portera aussi sur l'énergie. Bush et Fox devraient explorer les moyens de renforcer la coopération dans ce domaine. Les Etats-Unis affrontent le problème des prix élevés du baril de pétrole et la Californie vient de subir une crise d'énergie sans précédent. Bush aimerait arracher au Mexique une augmentation substantielle des ventes de pétrole mexicain.
Pour sa part, Fox espère lui aussi engager une nouvelle politique extérieure. Il veut changer la relation de dépendance du Mexique vis à vis des Etats-Unis. Actuellement mal traité, bête noire des Républicains, le Mexique a mauvaise presse. La nouvelle démocratie mexicaine née avec l'élection de Vicente Fox doit être l'axe d'une nouvelle souveraineté. Fox veut que le Mexique soit considéré comme un partenaire à part égale et que les Etats-Unis coopèrent à son développement, sur 20 ans s'il le faut, un peu sur le modèle suivi par l'Union Européenne avec le Portugal ou la Grèce.
Fox a aussi des demandes concrètes et à court terme: d'abord la protection de ses concitoyens aux Etats-Unis. C'est le problème migratoire qu'il veut reposer dans son ensemble, avec celui de la frontière où travaillent 11 millions de personnes. C'est le problème des délocalisations, des «maquiladoras» qui ne permettent pas au Mexique un veritable developpement.
Enfin, il y a aussi le thème de la lutte contre le trafic de drogue qui empoisonne les relations. Fox veut proposer un plan de lutte qui soit continental où les responsabilités seraient partagées. Aucun accord ne devrait être signé aujourd'hui. Cette visite est avant tout amicale, du reste, les experts des deux nations n'ont pas été conviés.
Plus qu'une rencontre d'Etat, la visite éclair de George W. Bush au Mexique se veut un rendez-vous amical. Il s'agit pour le président américain de montrer les signes du changement de la diplomatie en faveur de l'Amérique latine et du Mexique mais aussi de repositionner une relation de voisins souvent trop distants.
Bush et Fox se sont rencontrés plusieurs fois avant leurs élections respectives, ils ont sympathisé ayant un parcours très semblable et de nombreuses affinités. Le Texas de Georges Bush a été Mexicain jusqu'en 1848, la belle soeur de George est né à Guanajuato, l'Etat dont Fox était gouverneur, l'un et l'autre montent à cheval, portent des bottes, parlent indifféremment l'espagnol ou l'anglais, tous deux sont passés par l'initiative privée et prônent le libéralisme et le commerce global.
Pour démarrer cette nouvelle relation, Bush et Fox veulent que leurs équipes se connaissent. Accompagnés chacun de 7 conseillers, ils vont exposer au cours de cette rencontre au Rancho San Cristobal, propriété de Fox, situé dans l'Etat du Guanajuato, les grandes lignes de leurs politiques Pour ce qui est des échanges commerciaux, George Bush est prêt à mettre à plat son grand projet d'un Accord de libre ommerce pour l'Amérique (ALCA), un thème qu'il abordera en avril à Québec lors du sommet des Amériques.
L'agenda de travail portera aussi sur l'énergie. Bush et Fox devraient explorer les moyens de renforcer la coopération dans ce domaine. Les Etats-Unis affrontent le problème des prix élevés du baril de pétrole et la Californie vient de subir une crise d'énergie sans précédent. Bush aimerait arracher au Mexique une augmentation substantielle des ventes de pétrole mexicain.
Pour sa part, Fox espère lui aussi engager une nouvelle politique extérieure. Il veut changer la relation de dépendance du Mexique vis à vis des Etats-Unis. Actuellement mal traité, bête noire des Républicains, le Mexique a mauvaise presse. La nouvelle démocratie mexicaine née avec l'élection de Vicente Fox doit être l'axe d'une nouvelle souveraineté. Fox veut que le Mexique soit considéré comme un partenaire à part égale et que les Etats-Unis coopèrent à son développement, sur 20 ans s'il le faut, un peu sur le modèle suivi par l'Union Européenne avec le Portugal ou la Grèce.
Fox a aussi des demandes concrètes et à court terme: d'abord la protection de ses concitoyens aux Etats-Unis. C'est le problème migratoire qu'il veut reposer dans son ensemble, avec celui de la frontière où travaillent 11 millions de personnes. C'est le problème des délocalisations, des «maquiladoras» qui ne permettent pas au Mexique un veritable developpement.
Enfin, il y a aussi le thème de la lutte contre le trafic de drogue qui empoisonne les relations. Fox veut proposer un plan de lutte qui soit continental où les responsabilités seraient partagées. Aucun accord ne devrait être signé aujourd'hui. Cette visite est avant tout amicale, du reste, les experts des deux nations n'ont pas été conviés.
Article publié le 16/02/2001